AU CONDITIONNEL
Démarche de création d’une séparation de phase :
Hypothèses de départ.
1 – Le mélange est effectué à partir de R23 et de R290 (deux corps purs).
2 – Les pressions de travail sont identiques pour les deux fluides (argh !)
3 – La pression d’aspiration compresseur est de 1 bar.
4 – La pression de refoulement compresseur est de 14 bar.
5 – J’en déduis donc que, pour les débits donnés, les pertes de charges des deux circuits sont équivalentes. (GROS ARGH !!!!)
6 – Pour le début du calcul, je n’ai pas de déperditions vers l’extérieur.
7 – Le montage ne peut fonctionner que dans une ambiance de 30°C maximum.
8 – J’ai un montage qui me régule ma pression de condensation. (Heu là, s’il y avait une bonne âme pour un montage électronique à partir d’un capteur de pression 4-20 mA et d’un relais statique pour faire varier la vitesse du ventilateur du condenseur…)
Calcul du débit massique de fréon R23 nécessaire pour assurer 250 Watts réels à -75°C :
En fonction de la température d’aspiration, et de ce débit massique, j’obtiens un volume balayé nécessaire.
Je calcule l’échauffement de ce débit massique (R23) lors de la phase de compression.
Je calcule la puissance à évacuer au condenseur pour désurchauffer les gaz R23 lors du passage dans le condenseur. La température ciblée en sortie de condenseur est résultante de la pression à 14 bar, soit environ 42°C.
Je calcule la puissance à évacuer au R23, dans l’échangeur intermédiaire.
Je calcule la puissance à évaporer sur le R290 (puissance d’évaporation du R290, moyennant le rendement de l’échangeur) pour condenser correctement mon R23.
En fonction de la température d’aspiration, et de ce débit massique, j’obtiens un volume balayé nécessaire pour le R290.
J’ajoute les deux volumes balayés et m’aperçoit que mon compresseur 4 m3/h est largement surpuissant (enfin une bonne nouvelle !)
Je calcule l’échauffement de ce débit massique (R290) lors de la phase de compression.
Je calcule la puissance à évacuer au condenseur pour liquéfier tout mon R290.
J’ajoute les quatre puissances à évacuer au condenseur (Echauffements lors des phases de compression, puissance de condensation du R290, désurchauffes des gaz R23 jusqu’à 42°C).
J’obtiens la puissance de mon condenseur.
Je contrôle que le débit massique des deux fluides sera suffisant pour refroidir le moteur électrique de mon compresseur (et là, je m’aperçois qu’il faut que j’augmente considérablement les débits de fluides !!!) et qu’il faudra que je ventile sérieusement mon compresseur (mais ça, c’était prévisible)
Pour l’instant, je vais considérer que l’échauffement du compresseur est négligeable, quitte à baisser la puissance électrique du compresseur après.
Je connais la proportion, en masse, de fréon maintenant. (environ 88% de R290 et 12% de R23)
J’intègre des déperditions thermiques dans les calculs et je me retape tous les précédents calculs.
Je mets à jour ma proportion de fréon. (Je n’ai pas encore fait)
En fonction du volume de ma ligne liquide R290 (et d'une petite hauteur de fluide liquide dans la bouteille), et de la masse volumique du fluide à ces conditions de pression/température, je détermine la quantité minimale de fréon R290. (Je connais la proportion du mélange, donc je sais combien il faut injecter de R23)
Je réalise le circuit en totalité avec les bons éléments, mais sans y intégrer le compresseur.
J’y intègre deux valves Schrader, une sur la ligne liquide R23, l’autre sur la ligne liquide R290.
A l’aide des éléments de mesure qui vont bien (capteur de pression et beaucoup d’imagination
) je détermine mes capillaires, pour obtenir, avec les débits réels (environ 88% pour le R290 et 12% pour le R23) une perte de charge équivalente sur les deux circuits.
J’intègre mon compresseur sur le système.
Je tire au vide.
J’injecte une dose de R290, admettons 88 grammes. (Hem, précis tout ça !)
J’injecte une dose de R23, admettons 12 grammes (Hem, TRES précis tout ça !)
Je vais trouver quelque chose avec une bouteille intermédiaire pour aider à la charge. (Ou un cylindre de charge, je crois qu'on en a un)
Pour le démarrage, j’intègrerais un contrôle de la surchauffe, pour être sûr de ne pas avoir de coup de liquide au compresseur.
Pour le démarrage, j’intègrerais un contrôle de l’intensité moteur pour être sûr de ne pas avoir une surintensité de 300%.
Pour la sécurité de l’installation ; j’intègrerais un pressostat HP réglé à 20 bar (ou 22 s’il m’emmerde
)
Je lance le chose.
J’inspecte les températures, pressions, intensités.
Si j’ai besoin de davantage de fluide, j’en injecte à l’aspiration.
Si j’ai trop de fluide (R23 ou R290), j’en évacue, sous forme liquide, par les valves Schrader correspondantes.
SI JE M'A GOURRE, ET BEN C'EST PAS DROLE!
Voilà comment je compte faire :
1 - Si quelqu'un sait comment réaliser ce montage électronique (capteur 4-20mA pour réguler une vitesse de ventilation....)
2 - Si quelqu'un a des commentaires, des observations ou autre....
_________________________JE PRENDS______________________