3 octobre 2024

Zalman Reserator 1 – Page 1

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Zalman Reserator 1 – Page 1/7Rédigé par David D. – 09/07/2004
Catégorie : Watercooling

  1 – Introduction et descriptif du kit2 – Montage du Reserator3 – Fonctionnement physique4 – Matériel et méthodes de mesures5 – Performances du Reserator6 – Evolution et modification du kit7 – Conclusions Page suivante »

La firme Zalman est bien connue pour proposer des éléments de refroidissement très axé sur le silence de fonctionnement. Ce silence devient une chose essentielle quand on doit dissiper de grosses puissances sans avoir recours à un ventilateur s’apparentant à une turbine qui refroidirait bien, mais dans un bruit infernal.

Ce Reserator est un peu une nouvelle façon de voir la dissipation finale dans le monde du watercooling. Ce n’est rien d’autre qu’un radiateur passif, sans ventilateur et sans bruit, qui a pour but de dissiper dans l’atmosphère l’énergie transmise par le processeur à l’eau qui circule dans le circuit. Qui dit passif dit performances pas extraordinaires en général tant qu’on ne joue pas la démesure. Son arme principale est de toute façon le silence. Pour vérifier son potentiel, on va le tester sous toutes les coutures de manière plus rigoureuse possible.

Description du kit

Le waterblock ZM-WB2 est relativement gros en accusant un poids de 447 gr, donc bien plus que la majorité des blocs. Ses dimensions globales sont un diamètre de 65 mm pour une hauteur hors embouts de 31 mm. Il est composé d’une énorme base ronde en cuivre de plus de 1 cm d’épaisseur, surmontée d’un couvercle en aluminium vissable. Le cuivre est recouvert d’une pellicule d’or pour réduire les réactions de corrosion galvanique lorsqu’on mélange plusieurs métaux dans le circuit au contact d’un fluide conducteur. L’aluminium est anodisé pour les mêmes raisons.

Le design est assez simple puisque la surface mouillée est créée à l’aide de 3 disques empilés sur une colonne centrale qui leur transmet la chaleur. L’eau passe suivant le diamètre pour refroidir tout ça avec les 2 embouts diamétralement opposés. La base est d’aspect poli miroir, mais la planéité n’est a priori pas parfaite car le reflet présente des déformations assez importantes. Il est tellement plus simple de camoufler un défaut en faisant briller la base sur un feutre par exemple que de faire un vrai traitement de surface mécanique de type superfinition beaucoup plus onéreux. Ce qui me laisse penser ça est dû au fait qu’il y a un décrochage de 1 mm sur la base avec le tour aussi poli miroir, or il n’est pas possible d’opérer une rectification ou un polissage dans les règles sur les 2 surfaces en même temps sachant que faire le tour ne sert à rien, d’où mon doute (pas de réponses à mes mails). La majorité des personnes qui vont voir ce genre de base vont affirmer qu’elle est très bien juste parce que ça brille, mais elle peut avoir des défauts de forme… Le miroir n’est qu’accessoire, la planéité prime toujours. Voici le waterblock :

La pièce principale qui fait office de réservoir et de radiateur est une belle pièce de fonderie tout en aluminium extrudé d’une hauteur de 50 cm et d’un diamètre de 15 cm. Le réservoir est un cylindre de 9 cm de diamètre ce qui offre un volume total de 3.2 L rempli à ras bord. Le poids total à vide fait dans les 6.5 kg. Il est pourvu de 44 grandes ailettes de 25 mm de longueur pour augmenter la surface de contact à l’air et atteindre 1.274 m2 soit grosso modo le double d’un radiateur type « Big Momma » de Corsa. L’ensemble est anodisé bleu pour réduire les phénomènes de corrosion encore une fois.

On peut dévisser les couvercles du haut et du bas dont l’étanchéité est faite par 2 joints toriques. Néanmoins, ça rend difficile le dévissage quand ils sont secs et seul la prise dans un étau permet de les démonter en force (celui du bas notamment). Deux embouts à coiffe sont placés dans le bas pour y fixer nos tuyaux issus de la tour. Malgré la hauteur l’ensemble est très stable grâce à un large pied :

Le déplacement du fluide est assuré par une pompe Eheim compacte donnée pour 300 L/h maxi et 0.5 mH2O de pression statique maxi. Elle est fixée sur le couvercle du fond pour être immergée et ne s’entend pas quand le Reserator est en fonctionnement. Attention pour les étourdis, l’allumage de la pompe est distinct de celui du PC car elle possède une très longue rallonge avec un interrupteur dédié :

Zalman a eu la présence d’esprit de proposer un système pour voir si la pompe débite correctement. Un petit bout de plastique s’agite quand le flux d’eau passe dans un petit tube de plastique transparent, nommé « Flow Control ». C’est bien beau, mais ça impose d’avoir un oeil dessus pour le voir et s’il est caché derrière la tour ou à terre il ne sert à rien :

Le kit contient les fixations pour le waterblock CPU et, chose appréciable, tous les sockets sont disponibles (462/478/754/940/A avec des trous). Trois mètres de tuyau en silicone bleu 8/12 mm sont fournis. Son utilisation est agréable car il est extrêmement souple et la longueur est très suffisante. Deux passe-cloisons permettent de faire sortir les tuyaux issus du waterblock à l’extérieur de la tour en passant par un emplacement PCI vide. La solution est un peu simpliste car ça laisse un trou à l’arrière vu qu’il n’y a pas de braquet autour mais ça n’est pas très gênant.

Quelques pièces supplémentaires servent à obstruer certains trous au fond du réservoir si l’envie vous prenez de changer de pompe en utilisant une externe comme le kit le prévoit. Et enfin des accessoires intéressants que sont les pinces tuyaux qui servent à les clamper de chaque côté des passe-cloisons si l’on souhaite déplacer le Reserator sans devoir tout vider. Le manuel en anglais reprend toutes les étapes avec des schémas clairs donc pas de soucis de compréhension et puis ce n’est quand même pas bien sorcier de brancher 2 tuyaux :

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