14 octobre 2024

Waterblocks à caloduc TTIC – Page 9

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Waterblocks à caloduc TTIC – Page 9/11Rédigé par David D. – 23/05/2005
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Petits rappels sur la technologie3 – Présentation des NPH-WB 478-1 et 478-34 – Qualité des waterblocks NPH-WB5 – Montage des waterblocks et surprises…6 – Méthodologie et prises de mesures7 – Pertes de charge8 – Performances thermiques9 – Performances thermiques (suite)10 – Performances thermiques (suite)11 – Conclusions Page suivante »
Performances thermiques (suite)

Les performances en fonction du débit imposé c’est bien, mais ça ne suffit pas à dire que tel ou tel waterblock est meilleur qu’un autre. Le débit étant directement lié à la perte de charge qu’il engendre au passage du fluide, il faut la prendre en considération et tracer l’évolution des températures en fonction de la perte de charge de l’élément testé.

En effet, chaque waterblock ne travaille pas dans la même gamme de débit. Les waterblocks du type Atotech, NexXxos ou 1A-Cooling travailleront dans les faibles débits, car il est difficile d’en faire passer beaucoup sans une pompe surdimensionnée, alors que les waterblocks du type Swiftech ou Dangerden peuvent travailler avec des débits plus importants puisqu’ils sont peu restrictifs. En combinant toutes les données précédentes, on obtient alors le graphe suivant.

La relation entre ces deux facteurs est plus complexe à saisir. On exprime en quelque sorte l’efficacité véritable du waterblock en prenant en compte sa zone de fonctionnement implicitement lié au type de pompe. A une perte de charge donnée, on sait que tel waterblock donnera un écart de température moindre que tel autre. Cela est utile pour définir la performance suivant la pompe que l’on souhaite utiliser dans le circuit. En fonction de la pression maximale disponible (de 1,5 mH2O à 4 mH2O), on pourra aller chercher très loin vers la partie droite du graphique qui sera en fait habitée par les waterblocks à grande restriction.

Pour les waterblocks NPH, on constate que l’emploi des adaptateurs engendrent une hausse très sensible de la perte de charge pour atteindre un niveau de performance identique, mais la pompe n’étant pas forcément assez puissante pour contrer une telle perte de charge dans un circuit complet, le débit diminuera un peu et les performances aussi. On remarque d’ailleurs qu’il devient assez inutile de vouloir forcer le passage ici, car la courbe du NPH 478-1 devient vite très horizontale. Cela veut dire qu’on ne gagne quasiment plus rien alors que la perte de charge grimpe à toute vitesse (au carré du débit). On aurait alors besoin d’une pompe très puissante pour pas grand-chose au final.

L’inflexion très rapide de la courbe vers les petites pertes de charge (
Par exemple, avec le NPH 478-3 sans adaptateurs, on a 10 °C d’écart à 50 cmH2O (= 75 L/h pour lui) et seulement 9 °C d’écart à 400 cmH2O (= 220 L/h pour lui), c’est à dire un seul degré de différence malgré huit fois plus de perte de charge, équivalent à trois fois plus de débit ici. Débit qui est d’ailleurs uniquement atteignable par l’association de deux pompes comme les deux DDC en série que nous employons pour ne pas être trop limité (près de 8 mH2O de pression maximale).

On continue avec la comparaison des waterblocks TTIC sans adaptateurs aux waterblocks d’autres fabricants.

Le NPH 478-1 reste encore en retrait par rapport aux autres, car l’augmentation importante de la perte de charge ne permet pas de gagner suffisamment pour venir au même niveau que les autres courbes. Le NPH 478-3 confirme sa bonne prestation, même à très basse perte de charge, donc à bas débit pour lui vu sa restriction élevée. Le MCW6000 excelle dans les faibles pertes de charge, car il est très peu contraignant et laisse passer facilement de grosses quantités d’eau avec une pompe peu puissante. Au final, les différences de performances thermiques entre les trois premiers waterblocks utilisés dans leurs plage de débits courants sont inférieures à 1 °C pour les ~115 W dissipés. Bref, ça n’aura pas grande incidence pour l’utilisateur final…

Avec tout ce que l’on a expliqué, on comprend que les classements de waterblocks de la plupart des sites ne valent rien puisque le débit, variable d’un waterblock à un autre, est complètement passé sous silence. Les circuits très restrictifs souvent employés dans ce genre de tests ont pour conséquence immédiate de faire passer des waterblocks du type Swiftech ou Cascade pour de mauvais waterblocks, alors que ce qui est mauvais c’est le testeur et non pas le waterblock… Par ailleurs, bien de sites veulent utiliser un die chauffant tel un joujou, en pensant que ça fera sérieux, mais ils ne connaissent pour ainsi dire jamais ce qu’ils mesurent et encore moins les influences que cela entraîne. Aucun classement universel n’est possible puisqu’il dépend exclusivement des conditions rencontrées par les waterblocks dans le circuit et elles sont toutes différentes ! Seules des grandes tendances généralistes sont envisageables.

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