11 décembre 2024

Waterblocks à caloduc TTIC – Page 6

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Waterblocks à caloduc TTIC – Page 6/11Rédigé par David D. – 23/05/2005
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Petits rappels sur la technologie3 – Présentation des NPH-WB 478-1 et 478-34 – Qualité des waterblocks NPH-WB5 – Montage des waterblocks et surprises…6 – Méthodologie et prises de mesures7 – Pertes de charge8 – Performances thermiques9 – Performances thermiques (suite)10 – Performances thermiques (suite)11 – Conclusions Page suivante »
Méthodologie et prises de mesures

Le matériel utilisé pour qualifier les performances des waterblocks est le suivant :

  • Epox 4PCA3+ rev 2.2
  • Intel Pentium 4 NorthWood 3.4C core D1 (SL793)
  • 2×512 DDR PC3200 Mushkin Hi Perf LII V2
  • GeForce 6800GT Gigabyte
  • Alimentation Tagan 420-U01

Pour assurer une vision plus complète des performances en ayant accès à de nouvelles données, le Pentium 4 a été instrumenté. Son IHS est usiné de façon à introduire un thermocouple type K pour avoir l’extrémité de la sonde, légèrement retravaillée, touchant à la fois le core et la face inférieure de l’IHS dans l’angle avec le die. Pour s’en assurer, la continuité électrique est vérifiée entre le thermocouple et l’IHS ainsi qu’entre la masse de la carte mère et le thermocouple, preuve du contact entre les deux. Le tout est ensuite scellé pour ne plus bouger. On obtient ainsi un banc d’essais un peu plus contrôlé.

L’IHS est poli sur un marbre pour être bien plan et permettre un bon contact avec les éléments à tester. On élimine ainsi la variation de planéité assez importante qui existe chez Intel entre les IHS concaves, convexes ou presque plans… Par exemple, un waterblock de type 1A-HV3 mise toute sa performance sur le centre extrême du waterblock grâce à ces minicanaux, donc si un IHS est vraiment concave, on ne pourra pas montrer la véritable qualité de ce waterblock et le résultat ne sera pas juste. Comme d’habitude, la pâte thermique est du silicone en fine couche et le fluide employé sera de l’eau déminéralisée.

Le thermocouple du processeur sera noté « Tc » pour toute la suite des mesures.

On a aussi besoin de connaître la température de l’eau juste à l’entrée du waterblock, notée « Eau IN ». Un thermocouple est scellé dans une prise de température, puis relié au lecteur pour avoir la différence entre les deux températures directement, voir l’évolution, puis la stabilisation. Les deux thermocouples sont vérifiés pour donner une différence nulle en l’absence de puissance (bain thermostaté) sur toute la plage de mesure qui nous intéresse (20 à 60 °C).

Les éléments nécessaires à l’ensemble des mesures sont un débitmètre Swissflow couplé à un fréquencemètre, deux Laing DDC en série pour balayer une plage suffisante de débit malgré la restriction importante des waterblocks, un système de compression de tuyau pour ajuster précisément le débit dans la boucle et un radiateur simple dont le ventilateur est régulé pour assurer une température d’eau constante pour les mesures. On vérifie aussi que la puissance consommée soit toujours identique.

Le Pentium 4 aura un Vcore réel de 1,74 V en charge (mesuré directement au niveau du socket) et une fréquence de 3,4 GHz, le tout dissipant environ 110-115 W réels (le VRM tire près de 150 W sur le connecteur ATX12V).

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