3 octobre 2024

Waterblocks à caloduc TTIC – Page 3

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Waterblocks à caloduc TTIC – Page 3/11Rédigé par David D. – 23/05/2005
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Petits rappels sur la technologie3 – Présentation des NPH-WB 478-1 et 478-34 – Qualité des waterblocks NPH-WB5 – Montage des waterblocks et surprises…6 – Méthodologie et prises de mesures7 – Pertes de charge8 – Performances thermiques9 – Performances thermiques (suite)10 – Performances thermiques (suite)11 – Conclusions Page suivante »
Présentation des NPH-WB 478-1 et 478-3

Ces nouveaux waterblocks sont désignés sous les références NPH WB 775-1, 478-1, K8-1 pour la petite version et NPH WB 775-3, 478-3, K8-3 pour la grande version. Il manque la version intermédiaire numérotée 2, mais elle devrait être proposée avec une colonne de 100 mm, qui est celle utilisée dans leurs ventirads. Les principales caractéristiques sont dans le tableau ci-dessous.

Caractéristiques NPH 478-1 NPH 478-3
Colonne utilisée (mm) 50 150
Hauteur totale (mm) 73 163
Masse à vide sans adapteurs (g) 294 588

La plus grande version a été qualifiée d’Extreme Edition, car elle est véritablement énorme pour un waterblock. Il s’agit plus d’une vitrine technologique à des fins de comparaisons plutôt que d’un véritable produit commercial. TTIC devrait d’ailleurs se focaliser exclusivement sur la petite version.

On aura compris qu’ils sont compatibles pour les plates-formes embarquant des sockets 775, 478 et K8 suivant la fixation que l’on choisit. Le socket 478 et K8 sont sur la même fixation, alors que le 775 en nécessite une autre pour lui tout seul, non représentée ici. Pour avoir une comparaison de taille, un imposant Noisebloker Cool Scraper pour ventilateur 120 mm et un waterblock 1A-Cooling HV3 sont joints sur la photo de groupe. Le Cool Scraper utilise d’ailleurs la même colonne que la grande version NPH 478-3, il suffit donc de l’imaginer à l’intérieur du tube de laiton.

Le kit comprend les plaques de renfort, la visserie, un sachet de pâte silicone et les adaptateurs nécessaires au raccordement à des tuyaux de diamètre interne 8 mm. Notons les vilains serre-tuyaux qui font vraiment trop bricolage.

Les waterblocks sont indémontables puisqu’ils sont entièrement brasés pour simplifier la production. Ils sont composés de deux cylindres coaxiaux, emboîtés l’un dans l’autre, avec un cylindre externe en laiton de diamètre 38 mm (épaisseur de la paroi = 2 mm) et le caloduc interne de diamètre 25,4 mm (épaisseur de la paroi = 1 mm). Cela laisse un jeu radial de 4,3 mm entre ces deux cylindres, ce qui définira la largeur du canal dans lequel l’eau va circuler. La surface interne du tube en laiton est protégée par une anodisation de type II.

L’un des points regrettables est l’emploi de minuscules embouts brasés et qui demandent l’utilisation d’adaptateurs encombrants et potentiellement vecteurs de fuites puisque l’on augmente le nombre de pièces à assembler. D’un diamètre externe de 6 mm et de 3,5 mm interne, les embouts des NPH paraissent bien ridicules à côté d’un embout à coiffe pour tuyau 8/10 mm et d’un raccord cannelé pour tuyau 12 mm interne.

Le design interne est celui d’une vis d’Archimède tout en cuivre brasée sur toute la hauteur du caloduc. L’eau arrive par le bas, tourne en spirale autour de la colonne (10 tours pour la 50 mm et 30 tours pour la 150 mm) en empruntant un canal de section 4,3×5 mm, puis ressort par l’embout de la chambre supérieure. L’eau est donc toujours guidée par un canal qui offre une bonne surface ailetée. La surface mouillée utile pour la petite et la grande version sont respectivement de 80 cm2 et 320 cm2.

Au final, c’est une solution simple, car une colonne ne coûte rien et la fabrication est relativement aisée puisqu’il n’y a presque pas d’usinage.

La base des waterblocks est strictement la même que celle utilisée sur leurs ventirads NPH 775-1 ou NPH K8-1. Elle a un diamètre de 32 mm et une épaisseur d’environ 2,5 mm entre le contact avec l’IHS et la surface interne. Contrairement aux ventirads à caloducs multiples et rapportés, la partie servant à l’évaporation du fluide est ici directement en contact avec la source de chaleur qu’est le die du processeur. On élimine ainsi les résistances thermiques de contact entre tous les éléments pour n’avoir que le strict nécessaire. Le contact entre une base et plusieurs caloducs rapportés et enduits de pâte thermique est effectivement loin d’être parfait…

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