16 avril 2024

Waterblocks à caloduc TTIC – Page 10

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Waterblocks à caloduc TTIC – Page 10/11Rédigé par David D. – 23/05/2005
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Petits rappels sur la technologie3 – Présentation des NPH-WB 478-1 et 478-34 – Qualité des waterblocks NPH-WB5 – Montage des waterblocks et surprises…6 – Méthodologie et prises de mesures7 – Pertes de charge8 – Performances thermiques9 – Performances thermiques (suite)10 – Performances thermiques (suite)11 – Conclusions Page suivante »
Performances thermiques (suite)

Pour finir, on réalise une comparaison souvent demandée sur l’intérêt du watercooling par rapport à l’aircooling traditionnel lorsqu’il s’agit de hautes puissances dissipées. Plusieurs aspects sont possibles et l’on ne s’attachera ici qu’aux performances pures avec des conditions de bruit similaires (ventilateur identique). Pour aller plus loin dans la comparaison sur les caloducs colonnes, on observera les différences entre deux colonnes identiques, l’une refroidie par de l’air et l’autre par de l’eau.

On utilise le Noiseblocker Cool Scraper avec son caloduc colonne de 150 mm, ventilé par un SX2 Pro 120 mm en 12 V (64 cfm maxi), dont on mesure la température de l’air à l’aspiration pour avoir les écarts Tc-air. Le radiateur de watercooling est un simple Hwlabs Bi-Pro utilisant également ce SX2 Pro en 12 V avec la température d’air mesurée aussi à l’aspiration.

On décompose les écarts pour le watercooling afin d’avoir les valeurs pour les transferts de puissance entre les différents médium de transport (eau et air) toujours à pleine charge vers ~115 W.

Le Cool Scraper, pourtant de très bonne facture, arrive dernier avec plus de 10 °C d’écart en mode 12 V. Dans une optique d’overclocking poussé, c’est largement suffisant pour rendre le système instable à hautes fréquences. Sans compter que le ventirad utilise l’air à l’intérieur de la tour, qui est toujours plus chaud de quelques degrés par rapport à l’extérieur, alors qu’un radiateur de watercooling intégré intelligemment utilisera directement l’air plus frais à l’extérieur. Cela creusera encore plus l’écart de performances entre les deux solutions en faveur du watercooling. On peut alors réduire la vitesse du ou des ventilateurs pour obtenir le silence sans trop sacrifier aux performances.

L’écart de refroidissement entre les deux colonnes de 150 mm est uniquement due à la différence d’efficacité du transfert à la paroi puisque l’eau a de bien meilleures propriétés thermophysiques que l’air. Et enfin, on notera que le watercooling n’utilise qu’un Bi-Pro qui procure déjà de bons résultats par rapport à sa petite taille. Un radiateur double ou triple ferait évidemment bien mieux au niveau de cet écart eau-air (environ 3 °C de moins sur l’eau avec un double et 4 °C de moins avec un triple bien ventilé). Ce changement de radiateur permettrait d’ailleurs de gagner plus qu’un simple changement de waterblock qui ont des performances très proches maintenant…

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