25 avril 2024

Vapochill LightSpeed – Page 10

BDD Phase-Change
Compresseurs
Condenseurs
Evaporateurs
Réfrigérants
Systèmes frigo


Catégories de dossiers
Aircooling
Alimentations
Boîtiers
Extreme-Cooling
Hardware
Phase-Change
Watercooling


Derniers dossiers
Nanofluides, l'efficacité à la hausseSwiftech Apogee GTTagan Dual Engine 500 W8800GTX SLI & QX6700 Extreme O/C


Vapochill LightSpeed – Page 10/15Rédigé par David D. – 26/05/2004
Catégorie : Phase-Change

« Page précédente 1 – Introduction2 – Principe et intérêt du changement de phase3 – Cycle de réfrigération4 – Détails externes5 – Détails internes6 – Description et préparation de l’évaporateur7 – Installation sur le système8 – Matériel et conditions de tests9 – Démarrage et gestion du système10 – Températures du CPU11 – Températures des vapeurs12 – Températures du condenseur13 – Influences diverses sur les températures CPU14 – Benchmarks15 – Conclusions Page suivante »
Températures du CPU

Alors qu’avec un bon watercooling, le processeur n’arrive pas à dépasser 3,8 GHz stable, les 60 °C de gain procurés par le LS vont se traduire par un overclocking stable bien plus poussé. On relève les températures avec MBProbe. Ci-dessous, le premier allumage de la machine à la fréquence d’origine en Idle, ça fait plaisir.

Les températures relevées seront les extrêmes que l’on atteint pas en général, pour la plus haute du moins, car BurnP6 fait dissiper un maximum sur le Pentium 4. Les tensions choisies pour les tests ne sont pas les plus basses garantissant un overclocking stable, on se place juste à un niveau où l’on est sûr de ne pas planter.

Les tests à pleine charge se font assez rapidement, car le système atteint son équilibre thermique rapidement en 15 minutes environ après une heure de fonctionnement pour se mettre en température. Chaque test est fait à deux ventilations différentes représentant encore une fois les extrêmes. Le premier se fait à 30 % pour les deux ventilateurs (cas le plus défavorable) et l’autre à 100 % pour la situation la plus performante, mais aussi la plus bruyante.

On commence avec les températures CPU relevées à différentes fréquences stables.

La plus haute fréquence stable n’apparaît pas ici, car on ne la pas cherché très longtemps. Elle se trouve entre 4,1 et 4,25 GHz ici. Il y a deux choses à remarquer sur ce graphique. Tout d’abord, on voit que le LightSpeed est capable de maintenir les processeurs à haute fréquence à basse température en Idle sans problème, car la puissance à dissiper est assez faible. Ensuite, il s’effondre de plus en plus quand on passe en Full avec une grosse puissance et on voit toute l’influence du Vcore sur l’augmentation massive de celle-ci. Le deuxième point concerne l’effet de la ventilation du condenseur sur les températures obtenues. Plus le condenseur sera ventilé, plus le liquide HP en sortie sera proche de la température ambiante et plus on pourra prétendre à avoir du liquide froid en sortie de capillaire pour maintenir une charge importante.

La différence de performance entre le 30 % et le 100 % n’est que d’environ 1 °C au CPU donc pour gagner en confort d’utilisation, on peut aisément réduire la vitesse de rotation du ventilateur avant sans sacrifier aux performances pures. C’est en cela qu’un plus gros condenseur surmonté d’une jupe et d’un ventilateur silencieux ne débitant pas trop serait intéressant, car on pourrait atteindre un niveau de performance équivalent dans une ambiance plus calme.

Avant d’aller plus loin, on va voir dans quelle mesure les températures données par la carte mères sont valables et leur ordre de grandeur. Pour cela, on utilise les relevés de la CTN IHS.

L’évolution est identique à celle du CPU, l’IHS devenant globalement de plus en plus chaud avec la montée en puissance. Cependant, la relation de température entre le core et le bord de l’IHS n’est pas forcément linéaire. On relève un écart à peu près constant de 10 °C entre le bord et la température du CPU en Idle. Par contre en Full, l’évaporateur ne peut plus maintenir une température suffisamment froide au centre pour absorber la puissance correctement. La chaleur s’étale donc un peu plus pour compenser, ce qui fait grimper la température du bord et de plus en plus au fur et à mesure de la montée en puissance.

Le principal dans tout ça, c’est que la température de la CTN IHS nous donne une limite inférieure qui signifie que le die du processeur au centre a une température forcément supérieure par rapport à elle. N’en déplaise à certains de ne pas voir afficher des -30 °C au CPU… Plus ça dissipe, plus l’IHS aura une température uniforme, car l’évaporateur ne fait pas le poids et ne peut pas absorber efficacement plus de 120 W sur environ 1 cm2 au centre donc l’écart entre la CTN IHS et le die diminue.

Des essais avec la CTN IHS branchée directement sur le ChillControl ont également été réalisés pour vérifier encore une fois les températures à 4007 Mhz pour 1,68 V en Full. On obtient les même valeurs à moins de 2 °C d’erreur par rapport à notre mesure pour l’IHS.

« Page précédente 1 – Introduction2 – Principe et intérêt du changement de phase3 – Cycle de réfrigération4 – Détails externes5 – Détails internes6 – Description et préparation de l’évaporateur7 – Installation sur le système8 – Matériel et conditions de tests9 – Démarrage et gestion du système10 – Températures du CPU11 – Températures des vapeurs12 – Températures du condenseur13 – Influences diverses sur les températures CPU14 – Benchmarks15 – Conclusions Page suivante »

©2003-2019 Cooling-Masters.com. Tous droits réservés.