19 avril 2024

Vapochill LightSpeed – Page 8

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Vapochill LightSpeed – Page 8/15Rédigé par David D. – 26/05/2004
Catégorie : Phase-Change

« Page précédente 1 – Introduction2 – Principe et intérêt du changement de phase3 – Cycle de réfrigération4 – Détails externes5 – Détails internes6 – Description et préparation de l’évaporateur7 – Installation sur le système8 – Matériel et conditions de tests9 – Démarrage et gestion du système10 – Températures du CPU11 – Températures des vapeurs12 – Températures du condenseur13 – Influences diverses sur les températures CPU14 – Benchmarks15 – Conclusions Page suivante »
Matériel et conditions de tests

On utilise toujours le même matériel pour essayer d’avoir des choses comparables, à savoir :

  • Epox 4PCA3+ rev 2.2
  • Intel Pentium 4 NorthWood 3.4C core D1 (SL793)
  • 2×256 DDR PC3200 chips MDT
  • Alimentation Fortron FSP350-60PN(PF) – 350 W
  • Carte vidéo Geforce2 ASUS V7700

Le tout est non moddé, mais on aurait pu le faire afin d’aller au delà des 1,85 V max délivrables pour le Vcore en prévoyant une excellente alimentation, car ça consommera un maximum. Les tensions affichées sont les valeurs réelles mesurées directement à l’étage d’alimentation, le BIOS donnant des valeurs légèrement surestimées. L’overclocking n’est pas une science exacte. Suivant le processeur, la carte mère et tout le reste, on obtiendra des résultats d’overclockings différents et qui pourront être meilleurs ou moins bons. Le critère de stabilité va également varier suivant les réglages agressifs ou non.

Voici quelques règles qui ont été observées durant toute la période de test :

  • la température à l’aspiration du condenseur a varié entre 21 et 22 °C durant quatre jours (sonde dédiée)
  • une grande partie des mesures a été vérifiée deux fois sur trois montages différents avec une bonne répétabilité
  • on utilise des thermistances étalonnées à la main pour avoir divers points de mesures intéressants
  • on attend toujours que l’équilibre soit atteint pour relever toutes les températures
  • le processeur est chargé au maximum avec BurnP6 et l’Hyperthreading est activé
  • l’étage d’alimentation est ventilé, car ça chauffe pas mal à pleine charge

Le but n’est pas d’avoir des valeurs au dixième de degré près, mais un ordre de grandeur réel pour éviter de tomber dans des valeurs de températures complètement farfelues. On utilisera deux autres points de mesure avec deux thermistances qu’on appellera CTN IHS pour celle qui touche la tranche de l’IHS et CTN condenseur pour celle placée juste à l’entrée du condenseur où arrive la vapeur chaude HP.

Des comparaisons ont été faites avec le ChillControl en branchant les thermistances directement dessus pour avoir une valeur directe, mais il faut savoir qu’une CTN n’est pas forcément interchangeable et qu’elles doivent être étalonnées une par une normalement suivant la précision demandée. Le ChillControl donne une valeur à 2 °C près avec les écarts de températures à peu près bons, mais la température absolue peut être décalée par rapport à la réalité (0 °C réel affichait -1,3 °C pour une des CTN). Ici, on utilise un ohmmètre pour voir la variation de résistance de chaque CTN en fonction de la température. On peut de cette manière obtenir une précision de 0,01 °C et moins si on le souhaite, suivant la plage de température dans laquelle on se trouve. Evidemment, on se fiche complètement de cette précision ici, on souhaite une valeur fiable et relativement sensible.

Pour se faire, on calibre chaque CTN à l’aide de points invariants que sont le point de fusion à 0 °C et le point d’ébullition de l’eau à 100 °C. On complète avec un point issu d’une comparaison avec une autre sonde qui est bien étalonnée dans un bain thermostaté. A l’aide de ces 3 points, on peut retrouver la courbe de chaque CTN en utilisant l’équation de Steinhart-Hart, puis on la vérifie de nouveau sur plusieurs points en négatif et positif.

La valeur qui nous intéressera le plus est celle de l’IHS qui nous fournira la limite inférieure de température que le processeur puisse avoir. On est certain que le die sera à une température plus élevée que la CTN IHS vu sa position : la partie semi-conductrice touche la tranche. En aucune manière, le die qui envoie la puissance ne peut être plus froid que l’une des parties les plus froides de l’IHS, donc il est forcément plus chaud. On verra que les températures CPU données par l’Epox sont assez proches de la réalité.

Un autre point souvent discuté concerne l’exactitude de l’affichage de la température sur le LCD. Tout le monde a en tête les températures délirantes qu’affiche un MACHII avec des -75 °C ou pire. Nous avons donc comparé la sonde qui se trouve près de l’évaporateur avec une CTN placée au même endroit et la valeur annoncée par Asetek est correcte à moins de 2 °C près comme annoncée dans les spécifications. Ci-contre, la température affichée à vide avec une ébullition à -50 °C environ.

Pour avoir plus d’informations, on va tester le système dans deux positions différentes pour voir si une différence existe. Une version horizontale et une autre verticale (standard) seront effectuées comme le montre les 2 photos ci-dessous. La différence sera faible, mais elle existe.

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