16 avril 2024

Vapochill LightSpeed – Page 4

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Vapochill LightSpeed – Page 4/15Rédigé par David D. – 26/05/2004
Catégorie : Phase-Change

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Détails externes

Côté transport, le LightSpeed est très bien protégé dans son carton avec des traverses de polystyrène qui empêche que les parois ne subissent de dommages lors de transports parfois peu délicats. A l’intérieur, on trouve l’unité de refroidissement frigorifique, un gabarit de découpe, le kit de fixation et de montage de l’évaporateur et de la documentation en anglais.

Les dimensions extérieures du Lightspeed sont 21x21x49 cm (3 cm moins haut que le MACHII GT) pour une masse globale de 16 kg (châssis en acier et panneaux en aluminium). Vu les dimensions, la caisse peut être adaptée à quasiment toutes les tours et se loger en dessous sans problème. Un gabarit en papier est fourni pour faciliter la découpe du passage de l’évaporateur par le bas de la tour et du système à visser pour solidariser les deux parties. Le LightSpeed est destiné à s’accorder visuellement à une tour du style Lian Li.

1. Les trous latéraux servent à mieux refroidir le compresseur en évitant d’injecter uniquement de l’air réchauffé issu du condenseur, au détriment d’un bruit un peu plus important. Selon Asetek, la température du compresseur diminuerait d’environ 10 °C en fonctionnement grâce à ces aérations. Un test avec de la fumée révèle bien une aspiration par les panneaux latéraux, c’est donc tout bénéfice pour l’intérieur. Cela prouve que de l’air frais extérieur est injecté dans la caisse et donc un gain en température est effectivement présent. Cette aspiration est présente, car, pour une même vitesse de rotation, le ventilateur avant débite moins d’air du fait de la perte de charge du condenseur, au contraire de celui à l’arrière qui peut tourner à plein débit.

2. Quatre grosses vis moletées sont présentes sur le dessus pour fixer la tour sur le LightSpeed afin de ne former qu’un seul bloc. Quatre patins antidérapants sont fixés en dessous et rendent difficile la manipulation sur une surface, car ça ne glisse pas du tout avec le poids de l’engin. Le flexible avec l’évaporateur à l’extrémité est quant à lui très… flexible et ne posera pas de souci de mise en place. Il est complètement isolé pour éviter la condensation et recouvert d’une gaine. La sortie est protégée par une bande plastique afin d’éviter le cisaillement éventuel de la gaine par la tôle.

3. La grande nouveauté chez Asetek réside dans le fait que le compresseur est désormais alimenté en 230 V. Fini le temps des compresseurs 12 V qui tiraient sur la grosse alimentation nécessaire au fonctionnement d’un Vapochill XE par exemple. Un cordon hermaphrodite est disposé à l’arrière pour s’intercaler entre l’alimentation et sa rallonge. La longueur du cordon est limitée, mais suffisante pour les tours respectant la norme ATX. La caisse est ventilée à l’arrière par un Panaflo 120 mm, en plus du Panaflo à l’avant, qui a pour tâche d’évacuer à l’extérieur la chaleur produite par le condenseur et le compresseur.

4. Il faut éviter d’ouvrir les panneaux latéraux, car ils sont protégés par des étiquettes posées à l’intérieur et elles s’arrachent à la moindre ouverture en faisant perdre la précieuse garantie. Peu pratique pour enlever la poussière par exemple, elles protègent néanmoins Asetek des mauvaises manipulations de l’utilisateur, car il y a du 230 V apparent qui circule à l’arrière de la caisse. Ils sont assez méfiants sur ce point et si jamais vous l’ouvrez quand même, ils vous recommandent de vous signaler chez eux avec le motif d’ouverture de votre kit.

Pour afficher les informations importantes en fonctionnement et les diverses routines du LightSpeed, un LCD rétro-éclairé blanc/bleu de 2×20 caractères a été disposé sur la façade avant. On pourra y faire figurer tout ce que l’on désire par la suite.

Accessoires fournis

Dans l’ensemble la qualité de fabrication est très bonne, rien à redire. Le kit contient aussi toute la quincaillerie et les divers éléments qu’il faudra assembler soi-même avant de pouvoir l’utiliser. Aucun outil n’est nécessaire à la mise en place du système, bon point pour tous les non bricoleurs.

1. On retrouve l’enceinte en plastique qu’il faudra monter et dans laquelle l’évaporateur sera confiné et isolé par des blocs de polystyrène dur. Deux résistances chauffantes de 5 W sont fournies pour pallier à tout risque de condensation à l’arrière de la carte mère et autour de l’évaporateur. Le reste est constitué de la carte contrôleur, de pâte thermique et de la documentation décrivant les principales étapes de montages. Un PDF plus complet est disponible sur le site du fabricant.

2. Le kit d’isolation est destiné au Socket 478 (Pentium 4) et au Socket 754/940 (Athlon K8). Il est composé d’une plaque métallique qui permet de rigidifier le PCB lors du serrage et aussi d’assurer l’isolation à l’arrière du socket qui va devenir très froid. La mousse d’isolation est relativement souple pour s’adapter à la forme des composants qui traînent autour du socket et elle est autocollante à certains endroits. Le reste est là pour couvrir le dessus du socket et éliminer l’air tout autour, seul l’IHS sera visible. Il faudra jouer du ciseau pour les ajuster si la carte mère ne respecte pas les standards en terme d’espace libre autour du socket.

3. L’ensemble de fixation de l’évaporateur sur le processeur est constitué de quatre tiges métalliques à visser dans la plaque arrière permettant d’obtenir un serrage conséquent avec les quatre vis moletées associées à des ressorts très durs. Ne pas oublier le petit bout de mousse à installer au centre du socket sous le processeur, car là aussi il y a de l’air à enlever.

4. Voici le cerveau du LightSpeed, le ChillControl, qui n’est autre qu’une carte contrôleur permettant de tout gérer, à savoir la communication par USB, la coupure de sécurité en cas de température anormale, l’affichage du LCD, la température de démarrage, les deux résistances chauffantes, les cinq sondes de températures optionnelles et les quatre ventilateurs optionnels (10 W maxi admissibles par canal). Tout sera réglable à la volée sous Windows avec un logiciel dédié. Le tout est alimenté par un connecteur Molex d’alimentation, ce qui impose de fixer la carte quelque part dans la tour à l’aide de ses quatre patins autocollants. Le bouton Power de l’ordinateur sera relié à cette carte qui déclenchera elle-même l’allumage de la carte mère lorsque la température de l’évaporateur sera arrivée à sa température de consigne définie préalablement (-10 °C par défaut).

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