28 mars 2024

Vapochill LightSpeed – Page 13

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Vapochill LightSpeed – Page 13/15Rédigé par David D. – 26/05/2004
Catégorie : Phase-Change

« Page précédente 1 – Introduction2 – Principe et intérêt du changement de phase3 – Cycle de réfrigération4 – Détails externes5 – Détails internes6 – Description et préparation de l’évaporateur7 – Installation sur le système8 – Matériel et conditions de tests9 – Démarrage et gestion du système10 – Températures du CPU11 – Températures des vapeurs12 – Températures du condenseur13 – Influences diverses sur les températures CPU14 – Benchmarks15 – Conclusions Page suivante »
Influences diverses sur les températures CPU

Influences des résistances chauffantes

On peut encore aller un peu plus loin en définissant les influences que certains composants du kit et notamment les deux résistantes chauffantes peuvent induire. Elles sont utiles si l’atmosphère est chargée en humidité, car la condensation arrivera plus rapidement sur une paroi froide. Elles n’ont jamais été utilisées dans nos tests et il n’y a pas eu la moindre gouttelette de condensation à déplorer. Néanmoins, c’est une sécurité pour la personne qui n’a pas tout à fait confiance et qui préfère assurer le fonctionnement de son matériel.

On va voir qu’elles diminuent très légèrement les performances du système, car elles apportent 10 W cumulés supplémentaires à 100 % de leur capacité. Cette puissance va se retrouver dans l’évaporateur, endroit le plus froid disponible où la chaleur environnante va converger inexorablement…

Quand elles sont à 0 %, l’enceinte de plastique noir est plus froide que l’ambiant puisqu’elle est en moyenne à 17 °C en surface pour 21 °C ambiant. Quand on les met à 100 %, on sent cette fois la chaleur tout autour qui empêchera une condensation éventuelle. On relève donc les températures du processeur pour voir à combien se chiffre la perte en température avec un essai à 3,92 GHz pour 1,71 V (ventilation 100 %).

La perte nette vaut donc environ 1 °C sur toute la plage des overclockings. La CTN IHS, qui était stabilisée, détecte le réchauffement cinq secondes après l’allumage des résistances chauffantes (sensibilité meilleure que le centième de degré) et le CPU commence à remonter en température au bout d’une minute environ pour se stabiliser 1 °C plus haut. Aussitôt coupées et la température redescend rapidement à son niveau précédent.

Influence de la position de l’évaporateur

La position de l’évaporateur par rapport au sens de la gravité va influencer celui-ci, car le liquide qui arrive dedans va tomber au point le plus bas suivant sa géométrie interne. On va donc évaluer l’incidence qu’un changement d’orientation a sur la température du processeur.

On s’aperçoit que la position verticale (position standard du LS) est très légèrement moins performante à deux points de vue. L’explication de cette différence peut être expliquée à l’aide du schéma de principe ci-dessous représentant les deux positions possibles (le niveau de liquide n’est pas forcément celui dessiné). Le design interne n’est pas non plus représentatif de celui du LS (inconnu), mais on imagine bien que même si c’est une spirale, ça ne changera pas grand-chose à la façon dont le fluide va s’étaler soit sur le fond de la base soit sur les ailettes.

Dans le cas vertical, le liquide a un peu plus de chance d’être réaspiré dans la ligne de succion. Des crépitements internes se font d’ailleurs entendre dans le compresseur lors de la mise à la verticale quand on est en Idle, car il y a un peu de retour liquide. Les gouttelettes de liquide glacial qui arrive jusqu’au compresseur par le flexible vont se vaporiser à grande vitesse en touchant les parois internes chaudes du compresseur, ce qui provoque ce bruit. Néanmoins, il faut s’approcher du compresseur pour les entendre. Un retour liquide n’est jamais vraiment bon pour un compresseur de ce type qui ne doit voir arriver que du gaz si possible. Ici, il y a très peu de liquide qui y rentre et on n’a pas de traces de gel sur la carcasse. Le phénomène est assez sporadique et arrivait par rafales de 30 secondes environ. Cela s’amplifie lorsqu’on descend en fréquence et en Idle puisqu’on vaporise de moins en moins de liquide dans l’évaporateur. En Full, le bruit disparaît totalement du fait de la vaporisation grandissante du liquide.

Le deuxième point est par contre plus ennuyeux. En mode vertical, le système n’était pas stable en Full à 4,105 GHz. Le plantage survenait au bout de quelques minutes à cause de la température du processeur très légèrement augmentée, ce qui n’arrivait pas en mode horizontal. Ce mode horizontal sera toujours le meilleur, car toute la base sera noyée en permanence sous le liquide. En vertical, la répartition des températures sur la base peut devenir plus mauvaise si tout le volume n’est pas rempli de liquide et qu’une partie de l’évaporateur ne sert pas beaucoup.

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