29 mars 2024

Vapochill LightSpeed – Page 12

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Vapochill LightSpeed – Page 12/15Rédigé par David D. – 26/05/2004
Catégorie : Phase-Change

« Page précédente 1 – Introduction2 – Principe et intérêt du changement de phase3 – Cycle de réfrigération4 – Détails externes5 – Détails internes6 – Description et préparation de l’évaporateur7 – Installation sur le système8 – Matériel et conditions de tests9 – Démarrage et gestion du système10 – Températures du CPU11 – Températures des vapeurs12 – Températures du condenseur13 – Influences diverses sur les températures CPU14 – Benchmarks15 – Conclusions Page suivante »
Températures du condenseur

Pour finir, on va s’attacher à la température qu’on a en entrée du condenseur à différents overclockings.

Une fois de plus, on vérifie quelques mesures avec le ChillControl à 4007 MHz pour 1,68 V en Full et à 100 % de ventilation.

C’est ici qu’on voit l’impact de la ventilation sur la température des vapeurs HP qui entrent dans le condenseur pour se transformer en liquide HP. A 4105 Mhz pour 1,71 V en Full et à 50 % de ventilation, le condenseur crachait de l’air à une température moyenne de 45,4 °C pour de l’air aspiré à 21,2 °C et le compresseur avait une température de surface au milieu de la face latérale d’environ 54 °C en Full (43 °C en Idle). A pleine ventilation, le compresseur sera un peu moins chaud et donc les vapeurs qui en sortent également. Autant dire que la puissance dissipée au condenseur est assez élevée et qu’elle atteint probablement les 300 W. Il rejette tout ce qui a été absorbe à l’évaporateur (processeur + puissance parasite) additionné du travail de compression fourni au gaz par le compresseur.

La dissipation totale du LS est plus élevée à cause du rendement du compresseur qui le fait aussi chauffer. Autant dire que la chambre se réchauffe assez vite si elle n’est pas aérée constamment. Ceci est valable pour n’importe quel système frigorifique dès qu’on commence à jouer avec des grandes puissances, tout se retrouve au final dans l’air… Heureusement que la fenêtre était ouverte lors des tests, sinon ça devenait assez insupportable au bout de plusieurs heures d’usage intensif.

Si l’on regarde les valeurs de condensation du R507, on s’aperçoit qu’il faut atteindre 22,3 °C à 12 bar ou 31 °C à 15 bar pour être 100 % liquide en fin de condenseur. Suivant la valeur de la haute pression, la température ambiante influencera sur le bon déroulement de la condensation. Plus il fera froid au condenseur, plus les performances grimperont et inversement. En effet, si on refroidit beaucoup le condenseur on va diminuer la valeur de la haute pression, car le gaz sera plus froid et on aura potentiellement du liquide un peu plus froid en bout de capillaire. Néanmoins, on a vu précédemment qu’on ne gagnait qu’un petit degré entre 30 et 100 % de ventilation, ce qui montre qu’on a tout de même une bonne condensation à basse ventilation…

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