QUOTE (Rosco @ jeudi 06 juillet 2006 à 21:11:26) :
C'est tout le contraire car la vaporisation va pomper bien + d'énergie pour se réaliser qu'une simple convection... Elle se vaporise uniquement au contact, ça se vaporise pas tout seul en l'air et ça touchera de toute façon, faut pas s'en faire.
A grande vitesse, c'est à sec en général (suivant l'appli) car la chaleur part quasi intégralement dans le copeau et la pièce chauffe moins. Mais dans de nombreux cas, la lubrification sert à la refroidir car en surface la structure du métal peut changer localement au point de rencontre avec l'arête de coupe (T° peut être très élevée si le métal usiné a un k merdique, cas de l'acier) et c'est pas forcément souhaitable de la "recuire" en qque sorte. Pour certains types de fraises non revêtues en général faut lubrifier impérativement sinon elle perd son coupant très vite car on recuit ses arêtes. En temps normal, la lubri n'est pas superflue et ne provoque pas d'inconvénient, autant l'utiliser.
je me suis peut etre mal exprimé mais tu devrais lire ceci :
2.2 Fraisage sous arrosage
Les carbures modernes, surtout les carbures revêtus, n’exigent
normalement pas de liquide de coupe lors de l’usinage. Les
nuances GC donnent de meilleurs résultats sur le plan de la durée
de vie de l’outil et de la fiabilité lorsque le fraisage s’effectue à sec.
En cas d’utilisation de liquide de coupe, celui-ci doit être fourni en
abondance autour des arêtes de coupe durant toute l’opération
(figure 14). Il ne faut surtout pas alors lésiner sur son emploi ni le
limiter à certaines phases du fraisage seulement.
Les vitesses de coupe aujourd’hui adoptées avec les
carbures revêtus ont pour effet d’échauffer fortement la zone
d’usinage. L’opération de coupe crée entre l’outil et la pièce une
zone de circulation d’air dans laquelle la température approche
1 000 oC. Tout liquide de coupe venant au contact plus ou moins
direct des arêtes engagées est donc instantanément vaporisé, de
sorte qu’il n’a aucune action réfrigérante.
Le liquide de coupe, en fraisage, a souvent pour effet de renforcer
les variations de température enregistrées au niveau des
plaquettes entre deux passes successives. Lorsque l’usinage
s’effectue à sec, des variations interviennent, mais demeurent dans
les limites en fonction desquelles la nuance a été développée.
L’adduction de liquide de coupe ne fera donc qu’accroître ces variations
du fait qu’elle n’affectera l’arête de coupe concernée que lorsque celle-ci n’est pas engagée, avec pour résultat un léger
refroidissement seulement, suivi d’un nouvel échauffement, et
ainsi de suite. Ces chocs thermiques entraînent une modification
continuelle des efforts imposés à la plaquette, ce qui se termine
par une fissuration thermique qui met fin prématurément à l’existence
de l’outil ou de l’arête de coupe. Plus la température de la
zone d’usinage est élevée, moins l’utilisation de liquide de coupe
est appropriée. Les nuances de carbure modernes ont une bonne
efficacité avec vitesses de coupe élevées et supportent du même
fait des températures supérieures.
Lorsque l’on utilise des plaquettes de fraisage en carbure revêtu,
l’épaisseur du revêtement joue un rôle important. (On peut ici faire
une comparaison avec de l’eau bouillante que l’on verse dans deux
récipients en verre, l’un à paroi épaisse et l’autre à paroi mince,
pour illustrer ce qui se passe lorsqu’une plaquette revêtue entre en
contact avec le liquide de coupe.) Des différences de durée de vie
de l’outil allant jusqu’à 40 % en faveur du fraisage à sec n’ont ici
rien d’inhabituel
etc....