23 avril 2024

Le Zytrachill – Page 2

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Le Zytrachill – Page 2/7Rédigé par David D. & Stephen M. – 03/11/2003
Catégorie : Phase-Change

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Matériel utilisé pour le Zytrachill

Voici un petit résumé sur le matériel qui va être intégré dans le circuit de refroidissement.

Le circuit de watercooling est composé de :

  • pompe : Eheim 1048 600 L/h de 10 W
  • waterblock : 2 ZytraBlock 12/14 avec un top cuivre + tuyaux silicone
  • réservoir : fait maison en plexi d’une contenance de 7 L (150x150x350 mm)

L’étage de refroidissement est composé de :

  • compresseur : ZEM GL90AA 200 W
  • condenseur : radiateur de climatisation 300x300x60 mm à tubes ronds en cuivre
  • évaporateur : tube de cuivre diamètre interne 8 mm enroulé en spirale et longueur de 15 m
  • accessoires : capillaire, valve Shrader, déshydrateur

La pompe du watercooling

A priori, une pompe Eheim 1250 (1200 L/h max) devait être utilisée, mais pour des raisons financières on restera avec une Eheim 1048. La principale contrainte qui peut nous faire frémir, c’est la température finale du liquide utilisé. Il sera bien froid surtout si le compresseur est puissant et le système bien fait. La pompe va donc recevoir du liquide basse température pour lequel elle n’est pas conçue, mais aux dernières nouvelles pas de soucis sur son fonctionnement.

Le liquide caloporteur

Pour ce qui est du liquide de refroidissement qui circule dans les blocs, il faut déterminer celui qui aura le meilleur rapport performance/température de solidification. On est très vite limité avec de l’eau car elle va geler très vite puisqu’on passe facilement sous la barre des 0 °C. L’emploi d’un mélange eau + alcool (glycol ou méthanol) s’avérera plus intéressant puisque l’on peut choisir sa température de solidification en fonction de la dilution. Les proportions étant à déterminer selon le gaz utilisé et plus généralement la température d’eau visée. A basse température, la viscosité du liquide va augmenter, ce qui va altérer légèrement le transfert thermique mais la basse température compensera cet effet indésirable. Rien ne sert d’utiliser du glycol pur sachant que l’on ne va pas descendre sous la barre des -20 °C par exemple, autant le couper avec de l’eau pour le rendre plus fluide :

Le compresseur ZEM GL90AA

Il s’agit d’un compresseur de frigo, d’origine sur des frigos industriels. Il parait qu’il équiperait certains frigo Brandt et Electrolux, à vérifier… Sa puissance est de 198 W (1/4 CV). Il est neuf et à la base prévu pour du gaz R134a. Il pèse plus de 10 kg et voici quelques photos :

On peut aussi bien se débrouiller en faisant de la récupération. Le compresseur de 125 W ci-dessous est prévu pour du R12. On récupère au passage la valve et le capillaire, le déshydrateur doit être changé lorsque l’on démonte :

La firme Copiden vend aussi plusieurs compresseurs de différentes puissances. Ils vendent ceux de la même série que le mien (GL90AA 1/4 CV). Le plus puissant de leur gamme fait 1/3 CV. Pour trouver un compresseur de récupération, il faut essayer les décharges, on peut tomber sur quelque chose de bien pour pas grand chose voire rien du tout.

Le fluide frigorigène

Le compresseur est d’ordinaire prévu pour du R134a. Il est possible de respecter ou non ceci sous réserve de certaines compatibilités, notamment avec l’huile présente dans le compresseur. Les deux types courants de compresseurs sont le R134a et également le R12 qui tend à disparaître de part les lois en vigueur, tout comme disparaîtra certainement le R134a dans quelques années. Utilisez dans la mesure du possible un gaz réfrigérant adapté à votre compresseur. Le cas du propane (R290) est une solution intéressante coté performances, mais qui s’avère être une solution évidemment plus dangereuse que toutes les autres à cause de son inflammabilité.

Il existe une très grande variété de fluides réfrigérants demandant chacun des conditions d’emploi spécifiques.

Nom du gaz Température d’ébullition (à 1 bar)
R12 – Dichlorodifluorométhane – 29,8 °C
R14 – Tétrafluorure de carbone – 128 °C
R23 – Trifluorométhane – 82,1 °C
R50 – Méthane – 161,5 °C
R290 – Propane – 42,1 °C
R503 – Azéotrope de R23(40%) et R13(60%) – 88,7 °C

Une autre solution simple et performante consiste à utiliser du R404a (température d’ébullition de -44 °C sous 1 bar). Il est notamment utilisé par les professionnels partout où une évaporation à très basse température est nécessaire (certaines chambres froides, congélateurs dédiés). Dans ce cas, un compresseur adapté au R404a est nécessaire, les puissances couramment rencontrées sont de l’ordre de 300 à 400 W.

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