28 mars 2024

Kit Swiftech H2O-120 rév. 3 – Page 2

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Kit Swiftech H2O-120 rév. 3 – Page 2/10Rédigé par David D. – 15/12/2004
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Présentation du H2O-120 rév. 33 – Présentation du H2O-120 rév. 3 (suite)4 – Montage des éléments du kit5 – Matériel employé et méthodes de mesures6 – Mesures hydrauliques7 – Performances du waterblock8 – Performances du radiateur9 – Performances globales du kit10 – Conclusions Page suivante »
Présentation du H2O-120 rév. 3

Waterblock MCW6000-P

Swiftech fournit désormais plusieurs coloris pour les kits afin de changer un peu du bleu traditionnel qui rendait leurs produits reconnaissables entre tous. Dans cette série Designer, l’association du rouge et du noir donne un haut contraste et une belle allure, le tout sans fioritures. Les versions bleues et noires auront le radiateur assorti au waterblock.

La peinture est de bonne qualité puisque réalisée au pistolet dans un atelier aux normes militaires, mais un choc mal placé un peu violent et c’est tout de même l’éclat assuré. Swiftech souhaitait utiliser des peintures en poudre qui sont parmi les meilleures, car elles sont plus résistantes aux chocs, mais leur température de séchage est trop proche, ou supérieure, à la température de fusion de la brasure qui lie les deux parties du waterblock, rendant donc impossibles leur utilisation.

Ici, la fixation est destinée aux Pentium 4, mais dans le modèle actuel (H20-120-F) est également incluse la fixation pour AMD64. Elle vient se fixer dans le système de rétention Intel disponible sur toutes les cartes pour Pentium 4. Cela permet de ne rien démonter en dehors de la tour et de fixer le waterblock en dix secondes chrono.

Pour faciliter le montage et assurer une sécurité supplémentaire, deux tuyaux de 60 cm et de diamètre 10 mm interne sont sertis par des bagues sur les embouts lisses de diamètres 10/7 mm. Il faudra les couper à la bonne taille selon le circuit. Pour améliorer la jonction tuyau-embout, les nouveaux waterblocks auront une petite cannelure en relief sur les embouts pour faire joint avec le tuyau.

Le waterblock est entièrement en cuivre (Cua1) et résulte de l’assemblage de deux parties par de la brasure à bas point de fusion pour limiter autant que possible les déformations et les décolorations dues à la chaleur. Il est par conséquent non démontable et garanti sans fuite puisque tous les waterblocks sont éprouvés à 1.7 bar lors de la fabrication.

Avec des dimensions de 62x62x16 mm, il est relativement imposant et pèse 343 g.

Toute la base est constituée d’une seule pièce forgée à froid avec près de 281 pions de cuivre sur une base en cuivre de 5 mm. Ce design permet d’obtenir une grande surface de contact avec l’eau et induit un niveau de turbulence plus élevé avec une rupture périodique de la couche limite à chaque pion. L’eau fraîche arrive au centre sous la forme d’un petit impact de jet (1.8 m/s à 250 L/h) et grâce à une pièce faisant office de paroi, le fluide se sépare en deux pour aller jusqu’à la sortie.

Contrairement à beaucoup de fabricants qui n’accordent pas vraiment d’importance à la qualité de la base et qui rusent en faisant des bases miroir par placage ou polissage non conforme, Swiftech a mis en place une véritable politique de polissage. Sur certains waterblocks, il suffit de regarder le reflet d’un quadrillage par exemple pour voir immédiatement les défauts de surface évidents sachant que l’oeil permet de voir des défauts assez faibles. Swiftech est l’une des rares firmes à avoir répondu sur leur manière d’assurer une base de qualité.

L’obtention d’une excellente planéité est obtenue sur une machine de polissage dotée d’un plateau circulaire en fonte d’un diamètre de 1.5 m et pesant 1 t. Ce plateau est maintenu plan à ±7 µm (= 0.007 mm) avec deux vérifications par jour. Les pièces à aplanir sont disposées dans trois anneaux situés au-dessus du plateau (jusqu’à 48 pièces par anneau) qui vont tourner sur eux-mêmes par rapport au plateau principal qui tourne lui aussi. Les waterblocks sont maintenus sous pression pour frotter correctement sur le plateau strié. Une huile spéciale contenant des particules abrasives coule sans discontinuer sur le plateau pour permettre l’usure des surfaces. Le mouvement ainsi obtenu permet de balayer toute la surface du plateau et d’assurer qu’aucun point sur la base ne soit plus haut qu’un autre dans la tolérance spécifiée. A la fin, la base finale peut être considérée plane à moins de 0.007 mm sur toute sa surface.

Ce procédé dure environ une vingtaine de minutes. A la sortie, les bases sont d’aspect mat, mais extrêmement planes. Pour une question purement esthétique, une rapide finition manuelle est effectué sur un marbre avec du papier ultra fin au diamant pour donner un aspect un peu plus brillant à la base. En fonction de l’état d’usure du papier, la base sera plus ou moins brillante, mais ça ne changera strictement rien à la performance. Le waterblock de notre kit n’est d’ailleurs pas réfléchissant, mais on voit bien que la base est travaillée de près. Et pour finir, un contrôle qualité aléatoire est effectué à l’aide d’une méthode d’interférences avec des optiques planes pour vérifier que la base ne présente pas de défauts de surface. En utilisant les propriétés ondulatoires de la lumière, on est capable de détecter instantanément des différences de hauteur sur l’intégralité d’une base avec une excellente précision, de l’ordre de 0.0001 mm ou moins (suivant la longueur d’onde employée).

Comme on ne cesse de le dire, il vaut largement mieux avoir une base plane et non brillante, qu’une base brillante mais non plane ! Les waterblocks Swiftech ne doivent pas être repolis à la main, car on risque de détériorer la planéité, surtout si c’est pour le faire sur un support non adapté et de manière erratique…

Pompe MCP350

D’origine Laing, cette pompe a déjà été testée dans un précédent dossier où l’on a vu qu’elle possédait de sérieux atouts par rapport aux pompes classiques. Le fait qu’elle remplace la MCP650 (Laing D4) n’est pas anodin, car elle fait presque aussi bien, mais surtout elle est nettement plus silencieuse et n’émet pas un bourdonnement désagréable. Swiftech donne la MCP350 pour 24 dB(A) alors que la MCP650 est donnée pour 34 dB(A), soit 10 dB(A) de différence, ce qui est élevé en terme d’intensité sonore. Elle est également plus petite et consomme moins, bref que des avantages.

Donnée pour un débit maximum de 370 L/h et d’une pression statique maximale de 3.9 mH2O à 12 V, elle permet d’assurer un bon débit dans n’importe quel type de circuit.

Les tuyaux employés ont un diamètre interne de 10 mm pour s’adapter aux embouts de la pompe. Une simple Molex permet d’alimenter en 12 V cette MCP350. Son corps parallélépipédique et sa petite taille permettent de la monter n’importe où, aussi bien horizontalement que verticalement et pourquoi pas derrière une cage à disques durs. Par rapport à la grosse MCP650, la MCP350 est vraiment une naine qui cache bien son jeu.

Elle est également fournie avec deux tuyaux de 60 cm sertis par des bagues pour les mêmes raisons que le waterblock. Un pad en néoprène autocollant et deux vis permettront de la fixer sur le fond de la tour en évitant les vibrations éventuelles. Le changement entre les deux pompes ne provoquera pas de baisse visible des performances, mais le silence de la MCP350 sera très appréciable par rapport à la MCP650.

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