14 octobre 2024

Kit Asetek KT12A-L20 – Page 2

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Kit Asetek KT12A-L20 – Page 2/10Rédigé par David D. – 13/06/2004
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction et descriptif du kit2 – Détails des éléments3 – Détails des éléments (suite)4 – Montage de l’ensemble et remplissage5 – Matériel et conditions de tests6 – Performances de l’Antartica7 – Influence du débit sur l’écart CPU/eau8 – Influence de la ventilation sur l’écart eau/air9 – Réflexions sur l’Antartica10 – Conclusions Page suivante »
Détails des éléments

Waterblock CPU Antartica

Le design du waterblock le plus important a été revu et corrigé. Il reprend désormais le design du célèbre LRWW, offrant ainsi des performances à la hausse par rapport à l’ancienne génération vraiment trop simpliste. L’écoulement est basé sur la technique de l’impact de jet sur la partie centrale qui est la plus chaude. L’objectif est d’accélérer le flux d’eau à l’aide d’une restriction de section sous l’embout central pour venir frapper la base à grande vitesse. On réduit ainsi l’épaisseur de la couche limite et on augmente le niveau de turbulence pour améliorer le transfert thermique (voir les articles sur le site pour plus d’explications). Le design comporte donc une entrée et deux sorties à relier par un Y pour garder la symétrie de l’écoulement.

La base en cuivre a une hauteur totale de 5 mm. Huit canaux de 1 mm de largeur sur 4 mm de hauteur sont usinés sur 25 mm de longueur pour augmenter la surface mouillée (~18 cm²) juste au dessus de la zone de chauffe. La base restante entre le core du processeur (ou l’IHS) et le fond des canaux a donc une épaisseur fine de 1 mm rigidifiée par les ailettes. L’usinage de cette partie est de bonne qualité et sans défauts :

Le couvercle est usiné dans du PMMA (PolyMethylMethacrylate) ce qui interdit l’usage de certains composés comme l’alcool dans le liquide caloporteur sous peine de voir le couvercle se fissurer. Il est taillé dans une plaque de 20 mm de hauteur et possède tous les trous nécessaires à la fixation sur tous types de sockets en utilisant les trous présents sur les PCB (pas de fixation socket). Asetek a fait le choix d’utiliser des embouts du type de ceux que Swiftech utilise sur ses waterblocks : des PnC encastrables en quelque sorte. Ces raccords permettent l’utilisation de tuyau de 10 mm externe uniquement et de type assez rigide sous peine de se déboîter et d’occasionner des fuites. Le retrait du tuyau n’est pas toujours aisé à effectuer car l’appui sur la bague de maintien est un peu pénible. J’aurais préféré des embouts PnC traditionnels à la place avec un couvercle moins épais, mais bon…

La buse pour accélérer le fluide fait 4 mm de largeur sur 20 mm de longueur pour recouvrir l’intégralité des canaux. Quelques vues du couvercle usiné et poli tranche avec la gorge permettant la mise en place du joint torique qui garantit une étanchéité à toutes épreuves :

La base du waterblock, partie très importante, est apparemment bien plane au niveau du contact avec le processeur. Certes ça brille un peu comme une boule de sapin de Noël mais en y passant l’ongle on sent une très légère ondulation due à la fraise de finition, ce qui se voit très bien d’ailleurs sur la photo 3. L’état de la base est perfectible par un polissage soigné pour avoir une planéité sans failles et une très faible rugosité mais, contrairement à d’autres marques, la qualité est bonne.

Waterblocks chipset et GPU

Ces 2 waterblocks possèdent une base commune en cuivre de 10 mm de hauteur usinée de manière à ne laisser qu’une poche interne sans aucun canal et avec juste un petit décrochage en travers au centre. Les couvercles sont en plexi légèrement fumé de 10 mm et l’étanchéité est réalisée grâce à un joint plat en caoutchouc posé entre les 2 parties à serrer. Le couvercle du chipset possède des trous oblongs permettant d’adapter le bloc à différents entraxes de fixation suivant les trous sur la carte mère. Pour le fixer sur une carte avec des crochets, il faut bidouiller avec des serre-cables fournis ou le coller définitivement avec de l’Artic adhésive par exemple. L’usinage de l’ensemble est de la même qualité que celle du CPU :

Le waterblock GPU est plus facilement adaptable que la version précédente grâce à des embouts PnC coudés pivotants qu’on peut orienter dans le sens que l’on souhaite. Il fait néanmoins 40 mm de hauteur totale pour une base en cuivre de 40*40 mm donc vous devrez sacrifier les 2 ports PCI sous l’AGP. Attention, il n’est pas vraiment destiné aux Geforce FX ou RADEON 9800 car les puces mémoires ne seront plus refroidies à moins que vous vous arrangiez autrement…

Pompe et airtrap

On trouve ici une Hydor L20 II de 14 W (230 V) reconditionnée pour accueillir des embouts PnC afin de rester dans la logique du kit. Cette pompe centrifuge est capable de délivrer un peu moins de 700 L/h à vide et possède une colonne d’eau à débit nul de 1.35 mH2O. L’une des pompes qui s’en rapproche le plus est la EHEIM 1048 (600 L/h max et 1.5 mH20) mais il n’y aura pas de différences de performances entre les 2, ce qui est logique car les courbes de pompes ne sont pas très éloignées l’une de l’autre. Elle peut fonctionner immergée si vous avez un réservoir comme en émergé si vous employez l’airtrap fourni avec le kit pour évacuer les bulles d’air lors du remplissage.

L’airtrap de 10 cm de hauteur et de 50 mm de diamètre est en plexi et en PVC donc pas de soucis d’oxydoréduction. Il est entièrement démontable car l’étanchéité est assurée par 2 joints toriques en haut et en bas, on pourra ainsi remplir facilement par le dessus. Il sera à relier par un bout de tuyau à emboîter avec la pompe. Pour qu’il tienne droit, il y a un petit support métallique à coincer dans le pied de la pompe où se fixent des ventouses pour l’empêcher de bouger :

La pompe est relativement petite et facile à intégrer quand on la voit à côté de la Eheim 1048. Elle se révèle quand même moins discrète que cette dernière, car un petit bourdonnement subsiste en fonctionnement.

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