Conception électronique
Le DDR Maximizer peut se décomposer en trois parties principales :
- un étage de conversion DC-DC à découpage fournissant le Vddr
- un montage suiveur qui génère automatiquement une tension Vtt = 1/2 Vddr
- un voltmètre digital affichant les tensions de sortie
La stabilité des tensions délivrées est garantie comme étant inférieure à ±5mV à pleine charge sous 45 °C. L’affichage des tensions est précis à 0,01 V près, du fait de la tolérance des composants de mesure. En comparant avec un multimètre externe, on verra qu’il se révèle être correctement calibré.
Le DDR Maximizer est conçu de manière à ne pas nécessiter de ventilation, même à puissance maximale. Le boîtier en aluminium de 2 mm d’épaisseur est censé faire office de radiateur, les composants de puissance étant directement vissés dessus. Bien que n’atteignant jamais de températures « dangereuses », il serait préférable de ne pas l’installer au contact d’un disque dur, mais plutôt de laisser un emplacement 3.5″ libre en dessous pour laisser la convection naturelle faire son effet. On remarquera que toutes les références des composants ont été grattées pour éviter la copie :
Examinons à présent la conception interne du DDR Maximizer au travers de cette image :
On peut découper le PCB en cinq zones ayant chacune un rôle précis :
- 1 : interface de commande, affichage des tensions
- 2 : partie commande, microcontrôleur gérant le réglage par DIP-switches ainsi que la lecture des tensions
- 3 : création du Vddr, driver de MOSFETs + MOSFETs
- 4 : création du Vtt, idem Vddr
- 5 : filtrage des tensions
La notice d’utilisation insiste sur la grande qualité des tensions produites et il n’y a effectivement pas de quoi être déçu. On a droit à des condensateurs électrolytiques de capacité plus que suffisante et prévus pour fonctionner jusqu’à 85 °C (coupure en protection thermique à 75 °C), des bobines d’arrêt pour supprimer les parasites hautes fréquences, etc.