QUOTE (manu369 @ mardi 19 juin 2007 à 12:58:19) :
pourquoi devoir redrésser le courant pour le passer en DC puis utilisé un onduleur pour le repasser en AC ?
Bien, on cherche à faire varier une fréquence (Le moteur se calant sur cette fréquence)
Comment faire varier celle-ci ?
Il y a plusieurs méthode, mais la plus simple, c'est encore de redresser le courant : on obtient donc du courant continu de même forme que celui d'une batterie.
Ce courant, on va le découper à une fréquence plus grande ou égale à 10 fois celle nécessaire à la plus grande vitesse de mon moteur.
Pour le découper, c'est simple : une base de temps (une horloge, en sortes), un circuit de commande genre PWM (Texas 13xx), 1 ou 2 transistors (RDS ON faible, typiquement des IRF) fort courant et haute tension et on coupe le la tension et on la remet.
On obtient donc ce que l'on appelle un signal carré : pendant 2ms = 0 Volts, 5 ms = 250 Volts racine de 2 (C'est un courant alternatif 250 Volts redressé, donc 220V racine de 2 (ou de 3, je ne me souviens plus), dénommé U+ = 333 Volts.
Tel qu’il est cela n’a aucune utilité.
Mais on va jouer sur ces carrés :
Si on regarde un signal sinusoïdal et qu’on le découpe de la même manière, on va avoir une série de tranche de tailles différentes.
Si on mesure la surface de chaque tranche, on va trouver une progression qui aura pour image, une courbe sinusoïdale.
Revenons à nos signaux carrés de courant continu.
Si on additionne, ou que l’on élargi certain d’entre eux, on peut obtenir des surfaces d’aire identique à ceux obtenu avec le découpage alternatif.
Il suffit alors d’interposer, une self (bobine) ce qui est le plus courant, et une diode particulière pour obtenir un effet réservoir.
A la sortie, on obtiendra une sorte de courant alternatif sinusoïdal.
Je n’ai pas encore parlé de la fréquence de ce signal sinusoïdal.
Notre horloge peut varier en temps, la période de notre alimentation également de sorte que nous obtenons une fréquence variable de l’alimentation du moteur sur lequel il va se caler.
Note que la tension U+ est supérieure à la tension secteur (tension redressé), notre moteur est donc survolté.
P = UI (C’est pas vrai dans notre cas, mais on s’en moque)
Pour une puissance demandée P, et pour une tension supérieure U+, I devra être plus faible qu’un moteur alimenté d’une manière classique.
Il chauffera moins pour une même puissance.
C’est I, qui provoque l’effet Joules : l’échauffement des conducteurs.
Et c’est toujours I qui limite, en intensité (courant) la puissance d’un moteur.
Ainsi, un moteur classique dont les caratéristiques sont une puissance de 100 W, alimenté avec un tel variateur, outre sa plage de vitesse, vera sa puissance max admissible augmenté : disons 150 W.
Mieux (Et là, je sais que tout le monde ne sera pas d’accord, ce qui ne fait rien
: J’ai raison !!!)
Un moteur électrique délivre un certain couple et une certaine puissance.
Il y a une relation entre tension et intensité, d’une part et, d’autre part, puissance mécanique et couple mécanique.
Hors, ce qui régi le couple d’un moteur, c’est la tension !
Plus la tension d’un moteur est élevée, plus le couple est, proportionnellement, important.
NB : C’est long à expliquer, difficile à comprendre, mais c’est exact.Ce variateur électronique dit « PWM » (Pour Pulse j’saispasquoi Moteur) permet d’avoir un couple constant de notre moteur (Il est alimenté sous une tension constante …..)
Ainsi un tel moteur (classique), alimenté par un tel variateur, a la possibilité d’être plus puissant, à couple constant (Max) et à vitesse variable.
Pour un moteur monophasé (alimenté, donc avec une phase et un neutre), la limitation en vitesse (haute ou basse) est due à la présence des condensateurs.
Pour un moteur triphasé (alimenté, donc avec 3 phases), la seule limitation de vitesse est due à sa résistance mécanique (Force centrifuge et équilibrage.
Avec un variateur industriel du commerce (et même fabriqué en amateur), il y a une foules d’autres « accessoires » possibles, comme :
- Contrôle de la vitesse du moteur ultra précis
- Accident de couple (casse d’outil par exemple)
- Protection thermique du moteur
- Limitation en vitesse (basse ou haute)
- Programmation de la vitesse par pilotage d’une simple tension (ou d’un code)
- Inversion de sens
- Mise en rotation progressive
- Frein (par inversion ou sur résistance) très puissant !
- Protection de sécurité (Court-circuit, défaut électrique)
Inconvénients :
Il pollue beaucoup le réseau du fait de son découpage (Souvent haute fréquence => max 12 MHz et plus.)
Sa programmation (Langage), si nécessaire, n'est pas toujours simple
En commande d’un moteur Bruchless, c’est le TOP.
Tout le reste, baptisé du nom de gradateur et autres, ne fait que réduire la tension (à la manière d’une alim stabilisée) et par là réduit la puissance (mécanique comme électrique) d’autant
Message édité par Sanson le mardi 19 juin 2007 à 17:52:02