14 octobre 2024

Comparatif de pompes Laing – Page 6

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Comparatif de pompes Laing – Page 6/10Rédigé par David D. – 06/10/2004
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Considérations sur le choix d’une pompe3 – Présentation de la Laing DDC4 – Présentation de la Dangerden DD12V-D45 – Présentation de la Eheim 1046 et 10486 – Caractéristiques mécaniques et hydrauliques7 – Mesures du débit dans 2 circuits exemples8 – Consommations électriques9 – Nuisances sonores et interférences électromagnétiques10 – Conclusions Page suivante »
Caractéristiques mécaniques et hydrauliques

Encombrements

L’encombrement est un aspect important suivant à quoi on destine la pompe. Il est évident qu’on ne fera jamais rentrer une Eheim 1048 dans un barebone par exemple alors qu’une Laing DDC sera extrêmement bien adaptée à cette situation vu son aspect extérieur. Si on introduit un rapport performances/encombrement la Laing DDC sort très largement victorieuse car malgré sa taille ridicule elle pousse et elle pousse fort ! La Dangerden D4 est également peu profonde, mais l’énorme écrou la rend plus large que l’Eheim 1048, ce qui peut poser quelques soucis de mise en place dans les tours où la place est comptée :

Relevés des courbes de pompes

Pour recueillir cette information, on utilise un débitmètre Swissflow et un manomètre à eau relié à une prise de pression statique en sortie directe de la pompe. La pression maximale s’obtient pour un débit nul, c’est à dire qu’on bouche le tuyau de refoulement et on regarde la hauteur de la colonne d’eau qui se forme dans le manomètre. Elle se mesure entre le niveau de l’eau dans le réservoir à l’entrée de la pompe et le niveau atteint dans le manomètre. Pour la courbe de pompe, c’est presque pareil sauf qu’il y a un écoulement et qu’on relève la hauteur de la colonne d’eau pour plusieurs débits. Ces points une fois reliés nous donnent la relation pression-débit de la pompe considérée.

Pour des raisons pratiques, on ne peut pas mesurer ce qui se trouve sous la courbe de perte de charge du débitmètre (et du circuit de mesure plus globalement) puisque la pompe ne peut pas débiter plus qu’il ne l’autorise. Les courbes de pompe des DDC et D4 sont uniquement relevées avec une alimentation à 12.0 V. Une fois tous les points relevés, on obtient l’allure réelle des courbes ci-dessous.

On constate nettement que la différence de pression obtenue avec un rotor et une volute bien optimisés sera très appréciable pour nos applications. La plus surprenante est certainement la Laing DDC qui possède une courbe de pompe remarquable malgré sa petite taille. Son seul petit défaut à ce niveau est de ne pas pouvoir débiter un peu plus du fait de son entrée et sa sortie un peu petites. On verra tout de suite après que ça ne l’empêchera pas d’offrir d’excellentes performances même dans des systèmes peu restrictifs. Dernière chose, la Dangerden D4 a été testée en 7 V, mais ça descend très bas, car la pression maximale ne vaut plus que 1.26 mH20, autrement dit autant qu’une Eheim 1046.

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