Présentation de la Dangerden DD12V-D4
Tout d’abord voici les caractéristiques globales de cette pompe :
- Technologie moteur : Brushless controlé par microprocesseur
- Tension de fonctionnement : 6 V à 16 V
- Pression maximale d’utilisation : 3.5 bar
- Plage de température du fluide : 0 à 60 °C
- Fluides utilisables : Eau tous types, mélanges eau/glycol (LDR)
- Durée de vie moteur : 40 000 heures soit 4.5 ans 24/24
- Débit maxi atteignable : ~1200 L/h
- Pression maxi atteignable : ~4 mH2O
- Prix : 80 €
Aspect extérieur
De son vrai nom Ecocirc D4, cette pompe vient également de chez Laing et elle est revendue par DangerDen. Le design est un peu différent du fait d’un moteur brushless un peu plus gros et d’une volute avec une entrée du fluide à angle droit. Un support de fixation recouvert d’une épaisseur de mousse néoprène permet d’absorber les vibrations pour éviter de les transmettre à la tour une fois vissé sur la tôle. Il faudra acheter des vis et des écrous pour fixer le support, car rien n’est fourni à cet effet. A noter que le fil d’alimentation avec une Molex fait 1 m de longueur, ce qui est appréciable pour placer la pompe où l’on veut sans être embêté. La pompe accuse un poids de 430 g et ses dimensions maximales sont un diamètre de 85 mm pour une longueur totale de 90 mm et une hauteur de 110 mm.
La pompe testée est la version pour tuyau 1/2″ (12 mm interne) sachant que le diamètre extérieur des embouts est de 14 mm avec une cannelure de maintien de 16 mm de diamètre. Autant dire qu’il est sportif de monter un tuyau de 10 mm dessus s’il n’est pas ramolli, coupé en biais ou alors en silicone très élastique. Un tuyau en 12 mm passe un peu mieux, mais il faut quand même forcer pour l’enfiler. Le diamètre interne des deux embouts fait 10 mm, il faut bien ça pour prétendre à débiter près de 1200 L/h en pointe. Les embouts ne peuvent pas recevoir d’embouts vissés ici, mais il existe différentes options chez Laing pour choisir la forme de la volute, le diamètre des embouts (version 3/4″) et un filetage éventuel…
La volute en plastique noir assez dur (Noryl) est en fait plaquée sur le moteur à l’aide d’un écrou géant qui permet d’assurer un bon serrage pour assurer l’étanchéité avec un joint torique sur le tour. Dommage qu’il soit si gros par rapport au moteur, mais on ne risque pas de le briser au moins. Il est dimensionné de façon à résister à une pression jusqu’à 3.5 bar qui pourrait régner dans un circuit pressurisé.
Design mécanique du rotor
Même fabricant, même mécanique. Le rotor est toujours de type fermé en acier inoxydable et en plastique pour les aubages. La géométrie de la volute a également changé puisqu’elle est presque symétrique, mais avec la sortie se trouvant dans un renfoncement progressif sur 1/2 tour. La bille d’alumine qui sert de support au rotor est nettement plus petite que celle de la DDC et permet toujours d’avoir un rotor libre de ses mouvements avec peu de frottement. Encore une fois, pas de possibilité de fuites vers le compartiment électronique à l’arrière puisque ça ne communique pas.
Le rotor de la D4 comporte sept pales incurvées légèrement plus larges (5 mm) et plus courtes avec un oeil d’admission plus grand pour avoir un débit plus élevé sans sacrifier à la pression disponible. La différence d’aubages entre la DDC et la D4 est bien visible sur les photos ci-dessous.
Tout comme la DDC et c’est encore plus valable ici, il ne faut pas restreindre l’entrée de la pompe avec un tuyau de faible diamètre ou des coudes. Si possible, la pompe doit être placée juste après le réservoir en ligne directe.
Considérations électroniques
Comme dit précédemment, la D4 utilise l’ancienne génération de gestion électronique basée sur un signal d’allure rectangulaire pour alimenter les bobinages statoriques. On peut la sous-volter sans problème afin de réduire le bruit de fonctionnement si on le désire. Le branchement sur un rhéobus est possible et permettra ainsi une gestion aisée de puissance de la pompe. Dommage qu’il n’y ait pas de tachymètre sur ce moteur, car on pourrait s’en servir comme d’une sécurité au cas où la pompe cesserait de fonctionner pour déclencher des actions préventives telles que l’extinction du PC. Elle est normalement prévue pour tourner à plus de 4500 tr/min.
Comme pour la DDC, le stator comporte six pôles alimentés par un ensemble de six transistors MOSFET pilotés par un circuit intégré qui se charge de donner les tops de commutation pour chacun d’entre eux. Il permet de garder une synchronisation parfaite en fonction de la position du rotor puisque sa vitesse va varier suivant la restriction qu’on impose à la pompe. L’électronique n’étant absolument pas dans une cellule étanche, la D4 ne peut fonctionner qu’en extérieur sinon gare aux étincelles.