Introduction
Avec la démocratisation du watercooling, l’utilisation des pompes d’aquarium tend à se restreindre avec l’apparition de nouvelles pompes dédiées. Celles-ci, issues pour la plupart de l’industrie, sont conçues ou adaptées pour mieux correspondre aux besoins actuels d’un refroidissement par eau. Plus petites, plus fiables, plus efficaces et demandant peu d’entretien, elles se révèlent souples d’emploi pour l’utilisateur.
Nous allons tester 2 pompes spécifiques produites par la firme Laing Thermotech, à savoir la Dangerden DD12V-D4 (alias Laing D4) et la toute nouvelle que personne n’a encore, la Laing DDC. Un comparatif sera effectué avec une Eheim 1048 et une Eheim 1046 bien connues dans le monde du watercooling. On étudiera principalement les pressions, les débits dans différents circuits, leurs consommations électriques, leurs bruits, etc.
La société Laing, d’origine allemande, développe principalement des pompes à haut rendement destinées à des installations solaires et sanitaires depuis les années 1970. Son expérience dans ce domaine est réelle et elle dispose de plusieurs brevets spécifiques au design particulier de ses pompes. De grands fabricants, tels que DangerDen et Swiftech, se fournissent chez eux et se positionnent en tant que revendeurs pour une utilisation avec un watercooling.
Comme la Laing DDC n’est pas encore disponible contrairement à la D4, la version testée sera la version industrielle sans tachymètre. Ce n’est qu’une histoire de câblage pour la version finale puisque le circuit électronique est complet et en soudant un fil électrique là où il faut, on active le tachymètre sans aucune difficulté.
Pour information et non des moindres, la Laing DDC est celle récemment choisie par Apple pour équiper le nouveau Bi-G5 watercoolé d’origine avec gestion directement par l’OS. Ci-dessous, figure le système de watercooling des G5 avec la Laing DDC à gauche. Elle est ici équipée de son compensateur de volume, placé en dessous, qui est en fait une membrane déformable. Elle permet de faire face aux variations de volume engendrées par la dilatation de l’eau lorsqu’elle chauffera puisqu’il n’y a pas de réservoir et pas d’air dans le circuit. Sans ce dispositif, la pression dans les tuyaux grimperait vite à la moindre variation de température puisque l’eau est incompressible (à faible pression) et que le circuit est quasiment indéformable. Avec une pression plus élevée, l’eau chercherait à tout prix à s’échapper du circuit en occasionnant des fuites aux endroits les plus vulnérables.
Il faut avouer qu’un grand constructeur comme Apple qui utilise cette pompe dans ses systèmes donne un sentiment de confiance non négligeable tout de même. Les tests qui vont suivre ne trahiront pas cette impression sur cette pompe sympathique à tous les niveaux.