19 avril 2024

Comparatif de pompes II – Page 5

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Comparatif de pompes II – Page 5/18Rédigé par David D. – 21/09/2005
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Note informative sur la Laing DDC3 – AquaXtreme 50Z-DC124 – AquaXtreme 150Z-DC125 – Dangerden D5 / Laing D56 – Dangerden CSP-MAG7 – Asetek Waterchill Xtreme8 – Comparaison des encombrements9 – Pressions statiques maximales10 – Courbes de pompes11 – Puissances hydrauliques12 – Débits obtenus dans des circuits exemples13 – Consommations électriques14 – Puissances dissipées dans l’eau15 – Nuisances sonores et électromagnétiques16 – Fonctionnements et incidences sonores sur les Laing D4 et D517 – Choix d’une pompe sur le plan thermique18 – Conclusions Page suivante »
Dangerden D5 / Laing D5

  • Vitesse de rotation : 1800-4800 tr/min
  • Tension de fonctionnement : 8-24 V
  • Fluides utilisables : tous types
  • Durée de vie moteur estimée : 50 000 heures
  • Débit maxi atteignable : 1200 L/h
  • Pression maxi atteignable : 3,9 mH2O
  • Poids : 430 gr
  • Garantie : 2 ans
  • Connectique électrique : Molex standard 4 pins
  • Prix indicatif : 75 $

Voici donc la Laing D5, nouvelle évolution tant attendue de la Laing D4. On se souvient du bruit de « tronçonneuse » que la Laing D4 émettait lors du premier comparatif à cause d’une électronique alimentant les bobinages statoriques de manière agressive. Cette électronique a été modifiée par la mise en place d’un nouveau contrôleur brushless pour la piloter plus en souplesse et éviter ce bruit très désagréable au niveau du rotor.

La mécanique et l’aspect extérieur ne change pas du tout par rapport à la Laing D4 si ce n’est qu’elle est désormais de couleur noire. On retrouve la partie avant en Noryl, serrée contre la partie moteur à l’aide d’un écrou géant, le tout étanchéifié avec un joint torique. Le câble d’alimentation d’un mètre de long est pratique pour la mettre où l’on souhaite. Le support métallique possède aussi un pad en néoprène pour assouplir le contact et réduire légèrement les vibrations, mais il est préférable de la poser sur de la mousse, c’est encore mieux. Les embouts sont taillés pour accueillir du tuyau de 12 mm interne ou du 10 mm en forçant beaucoup.

La volute existe en plusieurs modèles et nous avons aussi reçu la version filetée 1/2″ de chez Laing pour choisir ce que l’on veut comme embout. Elle est nettement plus grosse que la version classique, mais le diamètre interne de passage est aussi plus grand (14 mm contre 10 mm pour la normale).

Le moteur est appelé « moteur sphérique », car le rotor est encaissé dans une demi sphère d’inox laissant une liberté de mouvement presque totale à celui-ci. Il est en équilibre sur une bille en alumine de 4 mm de diamètre et celle-ci s’appuie aussi sur un logement en carbone dans le rotor. Il a un diamètre de 36 mm et il est de type fermé à 7 pales incurvées de grande section de passage pour atteindre des hauts débits avec une bonne pression. La demi sphère inférieure renfermant les puissants aimants permanents (4 pôles) nécessaires à la rotation est aussi en inox.

La sortie est placée au centre de la volute, à la manière des Eheim, mais le trajet est optimisé avec un renfoncement progressif permettant à l’eau d’aller en douceur vers la sortie puisqu’il n’y a qu’un seul sens de rotation ici. Pour débiter autant et donner une telle pression, le rotor tourne nettement plus vite que les autres pompes avec une vitesse de rotation allant jusqu’à 4800 tr/min suivant le réglage effectué.

On a désormais la possibilité de régler la puissance hydraulique de la pompe à l’aide d’un potentiomètre à l’arrière pour les positions #1 à #5. C’est une chose très intéressante, car on peut choisir finement la puissance de la pompe pour obtenir les performances que l’on souhaite, mais aussi le niveau sonore désiré. On peut la faire varier d’environ 1800 à 4800 tr/min sans avoir à trifouiller la tension d’alimentation.

Elle devrait également être dotée d’un fil de tachymétrie comme la DDC avant la fin de cette année, pour ceux que ça intéresse. L’intégration des composants a été largement condensée et l’on retrouve désormais le contrôleur et les transistors sur l’arrière du PCB, à la manière de la DDC. Il est maintenant collé et il est difficile de l’enlever pour voir derrière sans risquer de l’endommager.

En fonctionnement à puissance maximale dans des conditions normales, les trois gros composants situés en haut du PCB (une double inductance, une diode Schottky faisant office de protection et un condensateur), ont une température de surface de ~70 °C. La diode voit passer environ 1,5 A (maximum 3 A) avec un Vforward mesuré de 0,33 V, ce qui lui donne une dissipation d’environ 0,5 W. A noter qu’on pourrait aisément couper la moitié du carter moteur, car il est surtout plein de vide.

Lorsque l’on règle la vitesse de rotation, on peut tomber sur une fréquence de résonance mécanique de la pompe si le rotor tourne à une vitesse précise (suivant le débit). Il faut éviter de se placer à cette vitesse, car elle va commencer à vibrer plus fortement et à émettre plus de bruit. On tourne alors un petit peu le potentiomètre pour quitter cette zone et le problème s’en va. D’ailleurs, on entendra un peu ce phénomène dans la partie des enregistrements audio qui va suivre lorsqu’on arrivera à la position #2 notamment.

En ce qui concerne la fiabilité, il est rarissime de voir des plaintes sur les Laing D4 et D5 sur un les forums internationaux. Malgré la mécanique similaire, elles ne possèdent pas le « bug » des DDC, car elles sont nettement plus puissantes, n’ont pas la même électronique et ont un bon nombre d’années derrière elles déjà (pompes pour applications sanitaires à l’origine).

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