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AMD passe enfin aux TIM métalliques
Posté par David D. le 08/09/2006 à 19:30 | Source : XtremSystems | 21 commentaire(s)

Depuis le temps que les publications techniques en parlaient, AMD s’est enfin décidé à délaisser sa méthode de jointure die-IHS à base de pâte très épaisse pour passer à un TIM (Thermal Interface Material) métallique à base d’Indium, comme Intel fait déjà depuis un bon moment. Ce changement était inévitable tant la méthode classique est mauvaise et occasionne un gradient sévère de température entre le die et l’IHS (décalage de température). C’est pourquoi les gains en température, et donc en overclocking, peuvent être élevés lorsqu’on le retire. On élimine simplement une grande résistance thermique d’interface due à l’épaisseur du joint et à sa nature, l’IHS en lui-même ne comptant pas pour beaucoup.

La pâte classique est volontairement choisie très visqueuse pour éviter ce qu’on appelle le pompage. Ceux qui remplacent ça par de l’Artic Silver, en remettant l’IHS en place comme ils peuvent, auront du mieux à court terme, mais risquent d’avoir des surprises au bout d’un moment. Les cycles chaud/froid engendrent continuellement des déformations du die et de l’IHS, or avec la pression d’appui, la pâte aura toujours tendance à être chassée par les côtés sur cette petite surface. Au bout d’un moment, il n’y en aura plus beaucoup pour établir la liaison entre les surfaces et le die grimpera en température de plus en plus. C’est très progressif, mais inévitable à moins d’avoir une interface qui ne puisse pas s’écouler, ce que permettent les pads polymériques et maintenant la brasure. On remarquait ça sur les processeurs à die nu sans IHS (Athlon XP, etc), la pâte avait tendance à s’assécher et à s’échapper du contact. Il faut en remettre périodiquement si l’on souhaite maintenir de bonnes performances. Mieux vaut donc avoir un joint pas optimal et qui tienne longtemps dans le temps plutôt qu’un excellent joint qui tienne un an et qui posera des problèmes au consommateur ensuite… Ce n’est pas pour embêter le monde qu’AMD et Intel optaient pour ce genre de liaison, les contraintes à ce niveau sont très spécifiques (sans parler du process industriel). Ils n’ont que faire de l’infime minorité d’overclockers qui trouvent ça nul, ce ne sont pas du tout les mêmes priorités.

Les TIM métalliques résolvent les problèmes car ils sont les meilleurs joints possibles au niveau thermique (conductivité thermique élevée de ~80 W/mK contre ~5-8 W/mK pour les meilleures pâtes thermiques non métalliques). Ils ont une très bonne mouillabilité et leurs caractéristiques sont faites pour induire un minimum de stress mécanique lors du fonctionnement. En effet, si le joint ne se dilate pas dans les mêmes proportions que le die, ce dernier va travailler en fatigue. Au bout d’un moment, il en aura marre et c’est la fissuration ou la délamination assurées ! Ce n’est pas évident de mettre ça en place, afin de garantir le fonctionnement à long terme, car un TIM métallique ne bouge pas contrairement à de la pâte…

Avec la réduction de la finesse de gravure, l’importance des points chauds, engendrés par des unités de calcul dissipant beaucoup sur une très petite surface du genre ALU/FPU, prend de l’importance. Ce n’est pas parce qu’on grave de plus en plus fin qu’un processeur montera moins haut en température car, bien au contraire, la puissance surfacique tend à grimper localement en flèche. On peut dissiper globalement moins (en watts) et grimper à haute température quand même sans problème (en °C). Les 2 notions sont systématiquement mélangées, mais elles n’ont rien à voir. Elles sont justes liées par des facteurs externes du type géométriques et physiques. Avoir une bonne interface die-IHS est donc crucial, sans quoi la température des points chauds devient rapidement élevée et on pourrait dépasser les contraintes admissibles à la jonction (au niveau des transistors).

Le forumer, qui a permis de voir qu’AMD avait évolué, a donc eu la malencontreuse idée de retirer l’IHS de son FX-62 et il a tout arraché évidemment, le die restant solidement ancré à l’IHS. On remarque la présence de la très fine pellicule d’or sur l’IHS, comme chez Intel, permettant notamment une excellente accroche du joint, le placage de nickel qui recouvre l’IHS en cuivre n’étant pas ce qu’il y a de mieux pour ça. AMD a donc modifié son process et il vous sera difficile de savoir si le votre est affecté ou non, mais ça va se généraliser à n’en pas douter (AM2 déjà touchés ??). Fini donc les décapsulages sauvages car la méthode pour faire sauter un joint d’Indium est plus violente. Il faut le liquéfier à une certaine température (156 °C pour de l’Indium pur) et éviter de grimper plus haut pour ne pas refondre les microbilles de brasure qui lient le die au substrat, sinon c’est poubelle directement. La photo du désastre :


Et un FX-62 pour la poubelle, un !


Aerocool Iceland, watercooling à HP
Posté par David D. le 07/09/2006 à 11:15 | Source : Icooler | 1 commentaire(s)

Aerocool va sortir son kit de watercooling Iceland qu’on avait pu apercevoir au dernier Computex. C’est le premier qui utilise un waterblock contenant un gros heat-pipe TTIC (une colonne) en son centre, comme nous avions pu le tester ici.

Au lieu d’avoir des ailettes serties sur cette colonne de 60 mm, l’eau en fait simplement le tour à la manière d’une spirale pour évacuer la chaleur vers le radiateur en aluminium. Néanmoins, les performances de la petite colonne était clairement en retrait par rapport aux autres waterblocks et il fallait utiliser une 150 mm pour qu’elle soit très performante. Ce kit s’adressera à ceux qui ne souhaitent pas trop s’embêter, mais il ne sera pas le plus performant…


AquaXtreme MP-05 en version AM2
Posté par David D. le 05/09/2006 à 13:45 | Source : Cooltechnica | 8 commentaire(s)

Pour se mettre à la page, Cooltechnica vient de sortir une petite révision de l’excellent MP-05 doté de 432 picots de cuivre arrosés par une grille de jets ou d’autres formes de buses suivant ce que l’on choisit. Comme précédemment, les plaques intermédiaires sont disponibles en Delrin ou en polycarbonate et le couvercle en laiton nickelé ou en Delrin. Le tarif annoncé est entre $65 et $75 suivant les options, soit entre 50 € et 58 € à l’heure actuelle.


Dell XPS700 en test
Posté par David D. le 05/09/2006 à 00:45 | Source : Bit-tech | 10 commentaire(s)

La dernière grosse machine imaginée par Dell vient de faire l’objet de tests par l’équipe de Bit-tech. Dell joue la carte du design et même du tuning avec la possibilité de choisir la couleur d’éclairage de la façade dans le BIOS… Niveau hardware, rien d’extraordinaire, les performances sont normales, bien que légèrement en retrait d’une machine assemblée manuellement avec quasiment les mêmes composants, Dell utilisant une carte mère propriétaire basée sur un Nforce 590.


Thermaltake Orchestra passif
Posté par David D. le 04/09/2006 à 12:45 | Source : Thermaltake | 2 commentaire(s)

Thermaltake sort un nouveau Reserator-like avec son Orchestra tout en aluminium. Il est destiné à refroidir l’eau par convection naturelle sans aucun ventilateur, en silence donc. Il a une contenance de 3 L, c’est à dire plus que le Reserator 1, mais il est relativement compact (260 x 100.5 x 420 mm). Une pompe de 400 L/h maxi et leur waterblock classique sont fournis pour compléter ce kit. Aucun tarif communiqué.


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