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La firme SilenX propose des photos d’un waterblock destiné à équiper les nouvelles cartes nVidia G80. Ce morceau d’aluminium richement usiné de tous les côtés et son insert en cuivre forment une belle pièce d’usinage, même la plaque de fixation est entièrement usinée ! Il doit refroidir le GPU, les 12 puces de RAM, les éléments de l’étage de conversion DC/DC et un chipset, le tout pour environ 150 W à pleine charge, sans overclocking.

Pas grand chose à dire, si ce n’est que les ailettes sont montées dans un sens peu commun puisqu’elles sont à 90° de l’écoulement comme les waterblocks Innovatek. L’effet du canal n’est pas recherché, le flux aura tendance à passer au dessus et on aura juste de la recirculation entre les ailettes, bof. Il n’y a pas de raison évidente sur le plan usinage pour expliquer ce choix d’orientation. A n’en pas douter, le prix d’un tel objet sera élevé, mais si vous avez assez pour acheter un G80, vous aurez sûrement assez pour acheter son WB ;). On ne va pas tarder à voir apparaître les solutions des concurrents de toute façon.

Encore une nouvelle alimentation chez Silverstone, et une fois de plus un monstre destiné aux grosses configurations avec l’introduction des connecteurs PCI-E à 8 broches pour les GPU très gourmands. La chose intéressante, et mise en avant (c’est rare), est l’abandon de cette « bêtise » que sont les multiples rails 12 V. Domaine où la loi de celui qui aura le plus grand nombre de rails marqué sur son étiquette prédomine (on voit débarquer les 6 rails…), même si à l’intérieur on se rend compte que ce n’est absolument pas le cas ! Gérer correctement 4 à 6 rails nécessite un peu plus d’électronique de contrôle, c’est rarement le cas (coût, place, etc.). On le verra bientôt.

Avec ce modèle, Silverstone fait donc un retour à un rail 12 V capable de fournir une grosse puissance sans être bridé d’une quelconque manière et ainsi de pouvoir utiliser pleinement son alimentation. Rappelons que mettre des lignes limitées à 240 VA (12 V x 20 A) n’est qu’une question de sécurité et non de performances. Ce n’est qu’une recommandation de la norme ATX et en aucune manière une obligation, mais la pub c’est la pub et il suffit de lire sur les forums pour comprendre que ça marche quand on voit des phrases du genre « celle-ci a quatre rails, elle est donc mieux ».

Bref, elle est taillée pour les rares personnes qui auront du gros matériel (Quad SLI, SLI de 8800, etc.). Les caractéristiques sont :

• 1 unique ligne +12 V capable de fournir 80 A ( 88 A en pointe)
• 1000 W de puissance continue à 50 °C
• 4 connecteurs PCI-E 6 broches
• 2 connecteurs PCI-E 8 broches
• 6 connecteurs SATA
• PFC actif
• Support de l’ATX 12 V 2.2 et EPS 12 V
• Rendement ~80 %

Le site PC-Optimise nous propose un petit rappel sur l’intérêt qu’il y a à polir (enfin à surfacer avant tout) un radiateur ou un IHS pour améliorer le passage du flux de chaleur en réduisant la résistance thermique de contact. Bref, une petite opération qui peut faire gagner quelques degrés si elle est bien réalisée.

• Accéder au dossier sur le polissage

Enfin un test sérieux et complet de nos confrères de PC Perspective sur ce waterchiller intégrant 6 modules Peltier. De nombreuses mesures, et enfin la consommation électrique, sont prises en compte ! On y apprend que le système consomme au maximum ~45 W pour afficher des performances tout à fait intéressantes vu la taille de l’engin. Néanmoins, pour avoir les meilleures performances, il faut ventiler et ça devient bruyant car ce n’est qu’un 92 mm dédié au refroidissement des faces chaudes… Pour celui qui souhaite avoir un refroidissement « exotique », c’est une solution qu’on trouve vers $300.

Zalman étoffe sa gamme en proposant un waterblock destiné au refroidissement de la RAM sur une carte vidéo, ce qui pourra aider à l’overclocker si tel est le souhait de l’utilisateur. Tout en aluminium anodisé, il ne pèse que 100 g et il est compatible avec les nVidia Geforce 7800/7900 ou plus et les ATI 1800/1900 ou plus. Pas de tarif pour l’instant.