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Koolance répond enfin à Hwlabs sur les radiateurs…
Posté par David D. le 16/06/2007 à 19:50 | 21 commentaire(s)

Après le remue-ménage provoqué par leur premier dossier, que nous avions relaté dans cette actualité, et qui avait pour but de montrer que leurs radiateurs étaient plus performants que leurs homologues laiton/cuivre, Koolance remet le couvert et tente de s’expliquer une nouvelle fois avec des mesures à l’appui. Celles-ci sont issues de la boîte coréenne KATECH qui est principalement tournée vers le monde automobile. On la supposera indépendante (a priori, les radiateurs Koolance ne viennent pas de là, ils n’ont l’air de faire que de la R&D).

Si les mesures rapportées semblent potentiellement correctes sur certains points, elles ne sont absolument pas en adéquation avec le monde du watercooling tel qu’on le conçoit. De plus, certaines mesures sont tout de même étranges, notamment les pertes de charge hydrauliques qui sont complètement surévaluées par rapport à ce que nous, ou d’autres, avons pu mesurer (sans parler qu’avec la viscosité réduite de l’eau à 85 °C, elles devraient être encore plus faibles). Quand on voit leur système de mesures, on peut se demander s’ils n’ont pas oublié de retrancher les pertes de charge de leur grosse connectique, car ce n’est peut-être pas adapté à de si petits radiateurs… Ils ne disent pas non plus tout sur ce qui a été utilisé. Mais ce n’est pas le plus important, car l’erreur sera a priori la même et ça ne sert pas directement pour le test qu’ils font puisque tout est imposé. On fera aussi attention aux différences mesurées, par rapport aux radiateurs concurrents, qui paraissent tout de même étrangement élevées…


Le tunnel à air avec son énorme ventilateur centrifuge permettant des ventilations extrêmes pour tester les radiateurs de voitures

A l’aide d’un tunnel à air, ils ont donc comparé trois radiateurs doubles : un Thermochill PA120.2, un Hwlabs GT Stealth 240 et un Koolance HTE-NX004P. Manque de chance, ils ont utilisé des conditions de test qu’on retrouve dans le monde automobile, ce qui fait qu’on obtient des résultats un peu farfelus et sans réelle possibilité de discussion sur la réalité qui nous intéresse. Ils doivent le faire exprès… Voyez plutôt leurs résultats sur la dissipation (disponibles de manière un peu plus complète dans ce PDF):

Plus de 50 % de mieux pour Koolance. Impressive 😮 !!

Koolance nous proposait déjà couramment le 1 kW comme argument publicitaire, mais on multiplie maintenant par 10 histoire de faire encore plus sensationnel. Près de 10 kW de dissipation ! Vous allez vous dire que ce n’est pas possible avec un si petit radiateur, qui dissipe plus que tous vos gros radiateurs de maison réunis, et pourtant si ! C’est ce que nous répétons à chaque fois que des grosses valeurs de puissance sont données pour faire bien, car il faut regarder attentivement les conditions dans lesquelles c’est mesuré (ce n’est pas toujours dit pour éviter de se ridiculiser). Tout dépend de ce qu’on injecte dans le radiateur, il dissipera autant qu’on veut tant qu’il ne fond pas !

Je vous invite à regarder cette page pour savoir comment ils procèdent et comment est fait le calcul pour retrouver la puissance dissipée.

Une température d’eau exagérée

En effet, pour parvenir à de telles valeurs de dissipation, tout à fait réelles, l’eau en entrée de radiateur est maintenue à ~85 °C et l’air de ventilation à ~25 °C, ce qui nous fait 60 °C de deltaT (différence) entre les deux. Enorme ! Dans le monde du watercooling, cette différence dépasse rarement les 10 °C à pleine charge si votre système est bien conçu avec un radiateur bien dimensionné et une ventilation pas trop asthmatique (rapport performance/bruit). On retrouve ce genre de grand deltaT dans les voitures entre le liquide de refroidissement issu du bloc moteur et l’air qui arrive à l’avant de la voiture, car les puissances à dissiper sont élevées (rendement moteur minable).

C’est déjà un premier point qui fait que les différences entre les radiateurs seront plus qu’exacerbées et il faut bien en tenir compte pour conclure correctement, ce que ne fait évidemment pas Koolance. Ils n’ont visiblement pas réfléchi très longtemps aux conséquences ou alors ont choisi volontairement ce genre de valeurs pour les compiler avec ce qui va suivre et atténuer certains points. Les deux autres concurrents se retrouvent à égalité ici, l’un étant fin et dense, l’autre étant épais et peu dense.

Une ventilation de furieux

Koolance présente ses résultats pour une vitesse homogène d’air de 5 m/s. Or, si l’on fait le petit calcul pour voir le débit que cela représente au travers des radiateurs doubles, on trouve que le débit d’air réel qui les traverse est de 320 à 330 cfm, suivant la section frontale du radiateur. C’est près de 5 à 10 fois plus que ce qu’une majorité de gens auront avec des ventilateurs « classiques ». Il y a aussi des tests à 3 m/s, ce qui fait tout de même près de 180 cfm, donc assez bruyant puisqu’il faut atteindre 2×90 cfm effectifs… Ils ont même eu la bêtise de pousser les tests jusqu’à 10 m/s (soit 660 cfm), ce qui est une folie inatteignable pour nous. Koolance se garde d’ailleurs bien d’aborder la notion de bruit et des moyens à mettre en oeuvre s’il fallait obtenir un tel niveau de ventilation, car c’est complètement grotesque !

Ici, le débit d’air est imposé grâce à une pression statique élevée, or un ventilateur classique type Papst de 60 cfm maxi et 2.5 mmH2O de pression maxi par exemple, ne laissera passer en 12 V qu’environ 25 à 45 cfm à travers un radiateur suivant sa densité, car il faut bien sûr prendre en compte la perte de charge occasionnée par les tubes et les ailettes. Tout comme une pompe, un ventilateur ne débite jamais son maximum (il le fait uniquement à l’air libre sans rien des deux côtés, ce qui n’a aucun intérêt). Et si vous sous-voltez, c’est évidemment pire et le débit d’air devient alors extrêmement faible.

Ce deuxième point concernant la ventilation est le plus problématique. Un radiateur dense avec beaucoup d’ailettes comme les Koolance (les pertes de charge mesurées montrent clairement que leurs radiateurs sont les plus restrictifs pour l’air et pour l’eau) aura tendance à voir ses performances attiser par la grande ventilation imposée. C’est alors un peu la loi du plus « surfaceux » qui prend l’avantage ici (il n’y a pas que ça évidemment).

Les concurrents comme les Thermochill ont été expressément conçus très peu denses (12 FPI) pour être efficaces avec de faibles à très faibles ventilations. Tout ceci a déjà été montré par diverses personnes indépendantes sur les forums par exemple (jamais contre un Koolance, il est vrai, tellement ils sont peu adaptés à une utilisation hors d’un de leurs kits…). Leur problème c’est qu’ils sont assez épais, ce qui est handicapant pour les intégrer. Il est donc tout à fait normal qu’ils se fassent « éclater » quand la ventilation devient irréaliste. Au dessus de 2×60 cfm environ, le gain offert par plus de ventilation devient faible avec ce genre de radiateurs peu ailettés. A grand débit d’air, l’efficacité de la convection sur ces ailettes n’est plus vraiment un souci, c’est alors la surface qui manque pour en profiter pleinement. C’est un peu pareil que pour le débit d’eau dans un waterblock : au dessus de 400 L/h, les gains sont de plus en plus faibles et difficiles à obtenir.

Un radiateur est un compromis entre le nombre d’ailettes, la densité, la profondeur, le nombre de tubes, l’importance de la ventilation qu’on vise, etc. Le radiateur idéal et universel n’existe pas. Chaque modèle a ses avantages, ses inconvénients et son domaine de prédilection.

Ici, il faut bien se rendre compte que même en employant deux monstres comme des Delta 120 mm de 40 W, qui crachent 230 cfm maxi dans un vacarme assourdissant (65-70 dB) et avec une relative bonne pression (~10x celle d’un ventilateur plus « sage »), ça sera presque insuffisant pour atteindre les 330 cfm réels du test, qu’on peut décomposer en 2×165 cfm, une fois accrochés aux radiateurs !

Bilan…

Finalement, les mesures de Koolance ne sont pas exploitables et la partie la plus intéressante est complètement occultée. Selon leurs tests, on sait principalement qu’ils sont plus restrictifs à tous les niveaux que leurs concurrents, mais ça ne va pas tellement plus loin. La manipulation et le choix des paramètres de tests sont visiblement favorables à Koolance et il en sera sûrement autrement dans des conditions normales. Rappelons une chose que nous avons déjà énoncée dans nos dossiers : un radiateur qui n’est pas forcément à l’aise avec une faible ventilation peut très bien l’être avec une forte ventilation. Et le contraire est tout aussi vrai…

D’ailleurs, leurs radiateurs sont tout de même bons en thermique dans un vrai système de watercooling, car leurs kits ne sont pas si à la traîne que ça en général (le kit est un tout, attention aux conclusions trop rapides !). Ils seront assurément du même niveau que tous les autres. Pourquoi ne le seraient-ils pas ? Mais quant à conclure, comme ils le font, qu’ils sont vraiment largement mieux, cela demande des tests moins fantaisistes que ce qui est proposé. Au lieu de montrer ce genre de test inutile, qui va encore les conduire à subir de nombreuses remarques à cause des tendances marketing de prendre les gens pour des ****, Koolance aurait sûrement mieux fait de s’abstenir de répondre. La firme essaie probablement de sauver les meubles en présentant les choses de manière déroutante et indirecte, mais, en toute objectivité, elle s’enfonce encore plus…

Jetez donc vos mauvais radiateurs actuels et allez acheter un radiateur Koolance ! Mais débrouillez-vous pour le faire tenir dans la tour, pour accrocher vos ventilateurs, pour mettre les raccords que vous souhaitez et pour éviter la corrosion ;).

Pour confirmer ou infirmer tout ça, il faut espérer que Bill Adams ou quelqu’un d’autre fasse des relevés plus sérieux afin de comparer et discuter sur des bases plus saines et intelligentes (si nous en avons l’occasion, nous le ferons). Attendons aussi l’éventuelle réponse de Willie de Hwlabs face à ces nouvelles affirmations de Koolance (MàJ : il vient de répondre sur son site et va en remettre une couche sous peu, la guerre est lancée, tatata ta…). La firme Thermochill a déjà répondu ne pas être soucieuse à la vue des résultats ridicules et sans lien avec un watercooling classique, tout en pensant que les résultats ne sont pas trafiqués (je cite). Chacun jugera.

A suivre…

Liens à voir chez Koolance :
Réponse à la lettre ouverte de Hwlabs
Les mythes sur les radiateurs cuivre/laiton
Résultats de dissipation thermique par le laboratoire (1)
Résultats de dissipation thermique par le laboratoire (2)

Je ne traduis pas l’anglais cette fois. S’il y a des questions, n’hésitez pas à mettre un commentaire et nous essayerons d’y répondre.


Résumé du salon Computex 2007
Posté par David D. le 14/06/2007 à 12:30 | Source : Matbe | 3 commentaire(s)

Matbe a publié son compte-rendu final sur ce très grand salon informatique qui s’est déroulé à Taipei. Des nouveautés dans certains domaines, mais généralement peu de choses réellement croustillantes, tout étant généralement distillé au fur et à mesure dans l’année.

Résumé : Le Computex 2007 s’est tenu du 5 au 9 juin dernier à Taipei sur l’île de Taiwan. Ce salon incontournable dans la sphère du hardware ne s’essoufle pas et rencontre toujours autant de succès. Comme chaque année, nous nous y sommes rendus afin de prendre la température du secteur et de voir ce que nous réservaient les fabricants en termes de nouveautés. Alors quoi de neuf ? La réponse dans notre compte-rendu…

Lire le dossier consacré au Computex 2007


Intel et Google : Climate Savers Computing Initiative
Posté par David D. le 13/06/2007 à 15:05 | 3 commentaire(s)

Communiqué original :

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Intel Corporation et Google se sont associés à Dell, EDS, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), HP, IBM, Lenovo, Microsoft, le WWF (World Wildlife Fund) ainsi qu’à plus d’une dizaine d’autres structures pour annoncer leur intention de former le groupement Climate Savers* Computing Initiative. L’objectif de cette action fédératrice qui vise la protection de l’environnement est de réaliser des économies d’énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre en fixant aux ordinateurs et composants informatiques des cibles de rendement électrique très élevées ainsi qu’en favorisant l’adoption, dans le monde entier, de ces ordinateurs économes en énergie et d’utilitaires d’économie d’énergie.

Urs Holzle, Senior Vice President de Google, chargé des Opérations :

« Actuellement, un PC de bureau moyen gaspille près de la moitié de l’énergie qu’il consomme, cette proportion étant en général d’un tiers pour les serveurs. La Climate Savers Computing Initiative se fixe ainsi un nouvel objectif : parvenir à un rendement électrique de 90 % pour les blocs d’alimentation et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre de 54 millions de tonnes par an et économiser plus de 5,5 milliards de dollars sur les dépenses énergétiques.

Nous demandons donc aux entreprises comme aux particuliers, partout dans le monde, de se joindre à notre action en adoptant une utilisation de leur équipement informatique axée sur les économies d’énergie et en privilégiant, à l’achat, des ordinateurs qui rationalisent leur consommation électrique. »

Le premier groupe de structures qui ont signifié leur intention de participer à cette opération représente aussi bien le secteur informatique lui-même ? avec notamment des constructeurs et des fabricants de circuits intégrés ? que les utilisateurs ? groupes de défense de l’environnement, entreprises productrices d’énergie et de la grande distribution, services publics, etc. Le groupement établira au cours des prochaines semaines la liste officielle de ses membres.

Pat Gelsinger, Senior Vice President d’Intel chargé du Digital Enterprise Group :

« D’ici à 2010, la réduction des émissions de gaz à effet de serre qu’aura permis la Climate Savers Computing Initiative équivaudra au retrait de la circulation plus de onze millions de voitures ou à la fermeture de vingt centrales thermiques à charbon de 500 mégawatts chacune. Il s’agit donc d’une baisse tout à fait significative.

Les ordinateurs ont très largement participé à augmenter notre efficacité, dans un monde où tout va plus vite, en nous dispensant souvent de nous déplacer, en renforçant notre rendement de travail, au travers du commerce et des échanges électroniques et dans de nombreux autres domaines. Aujourd’hui cependant, grâce aux progrès des technologies d’optimisation de leur consommation électrique, nous pouvons aller encore plus loin. L’engagement manifesté par les entreprises qui se joignent à nous aujourd’hui affirme notre résolution collective à prendre des mesures visant un effet radical. »

Les constructeurs informatiques et les fabricants de composants associés à cette initiative s’engagent en l’occurrence à proposer des produits économes en énergie qui répondent au moins aux critères établis par la spécification ENERGY STAR® de l’EPA (Environmental Protection Agency), l’Agence américaine de protection de l’environnement. Les entreprises utilisatrices, quant à elles, doivent s’engager à privilégier les configurations à haut rendement électrique pour la majeure partie de leur parc micro-informatique sédentaire et leurs achats de serveurs de grande série ainsi qu’à mettre en place et utiliser sur leurs ordinateurs de bureau des utilitaires d’économie d’énergie.

La Climate Savers Computing Initiative est également ouverte aux particuliers. En s’inscrivant sur Climate Savers Computing, ceux-ci peuvent ainsi manifester leur engagement à opter, dans le cadre de leurs prochains achats d’ordinateurs, pour des configurations homologuées par le nouveau groupement. Ce site Internet leur permettra également d’apprendre comment tirer parti des fonctionnalités d’économie d’énergie de leur équipement actuel (états de veille, par exemple) pour réduire sa consommation électrique d’un facteur allant jusqu’à 60 %.

La Climate Savers Computing Initiative tire son nom du programme Climate Savers du WWF et l’utilise sous licence de cette organisation. Plusieurs entreprises de premier plan participent à ce programme qui vise à réduire les émissions de dioxyde de carbone. John Donoghue, Senior Vice President du WWF :

« Des études récentes estiment à pas moins de 2 % la part du secteur des technologies de l’information et des communications sur le total mondial des émissions. L’engagement de ce secteur est donc essentiel pour parvenir à des gains de rendement électrique. Nous sommes ravis de nous associer à ces entreprises pour proposer des solutions face au réchauffement climatique. »

Les normes préconisées par le nouveau groupement s’aligneront au départ sur le cahier des charges ENERGY STAR de l’EPA, mais se feront de plus en plus strictes au cours des prochaines années. Par exemple, la spécification ENERGY STAR 2007 prévoit pour le bloc d’alimentation d’un micro-ordinateur un rendement électrique d’au moins 80 %, tandis que la barre sera relevée à 90 % minimum par le groupement d’ici à 2010. Dans le même temps, celui-ci fera passer de 85 à 92 % le rendement électrique imposé aux blocs d’alimentation de certains serveurs (configurations mono et biprocesseurs ultra-compactes). L’ensemble du cahier des charges est consultable sur Climate Savers Computing.
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On ne peut que saluer ce genre d’initiatives de la part de deux géants pour tenter de limiter le gaspillage d’énergie très présent dans nos machines ! Imposer une augmentation de rendement des alimentations via des normes plus sévères est une bonne chose car on est, à l’heure actuelle, capable de faire mieux. Il faut s’en donner les moyens en arrêtant par exemple les courses débiles à la puissance qui polluent le marché plus qu’autre chose et qui permettent de se faire mousser dans divers salons, même si certains commencent à prendre le contre-pied pour être « plus dans le coup ».

C’est évidemment bien plus facile de sortir une alimentation de 1.5-2 kW où il suffit en gros de paralléliser plusieurs composants pour en augmenter les courants maxi disponibles, que de réfléchir pour sortir une vraie alimentation intelligente à très haut rendement avec des topologies récentes. Il existe d’innombrables méthodes pour améliorer tout ça et que nous avons développé un peu dans ce dossier notamment, mais aucun fabricant ne les utilise… On pourrait aussi revoir l’intégralité de la norme ATX pour n’alimenter une machine qu’avec une seule tension (comme certains serveurs), ce qui permettrait d’avoir des alimentations bien plus efficaces, économiques et compactes que maintenant. Evidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire, car ça remet en cause l’intégralité du parc informatique…

Mais au-delà d’améliorer les alimentations, il faudrait aussi voir aussi à améliorer grandement les méthodes de fabrication des puces. Les fondeurs de CPU Intel et AMD sont engagés dans cette voie depuis un petit moment et proposent déjà de bons produits moins gourmands que les générations précédentes tout en étant plus puissants, le fameux rapport performance/watt. Les mauvais élèves à ce niveau sont clairement les fondeurs de GPU. Ils sont loin d’atteindre un niveau raisonnable quand on voit les dernières cartes « haut de gamme » qui consomment énormément pour être larguées par les concurrents et leur carte sortie 6 mois avant…

Le chemin est encore long pour avoir des machines très puissantes ne consommant à peine que quelques dizaines de watts en charge…


Coolink présente son Silentator…
Posté par David D. le 12/06/2007 à 00:00 | Source : Coolink | 2 commentaire(s)

… ou plus précisément son Noctua NH-U12 modifié (Coolink/Kolink fabrique pour Noctua/Rascom). En effet, la ventilation (900-1600 tr/min) est confiée à un Coolink SWIF-1202 à roulements à billes pour un bruit annoncé de 14 à 24 dB(A)/1 m, réglable par un potentiomètre. Le radiateur dispose de trois heatpipes en U et non pas de quatre comme le Noctua. La surface d’ailettes en alu est aussi moins importante avec 3500 cm² contre 5000 cm², car sa profondeur n’est que de 60 mm contre 90 mm pour le Noctua, mais ils ont une hauteur identique. Le tarif proposé est de 39,90 €, c’est-à-dire moins cher que le Noctua vendu sans ventilateur qu’on trouve à ~45 €. Autant se fournir à la source et éviter les intermédiaires, c’est moins cher et plus complet 😉


Zalman : ventirad CNPS8700 LED
Posté par David D. le 12/06/2007 à 00:00 | Source : Zalman | 14 commentaire(s)

Voici une nième variante disponible de leurs ventirads CPU, à la géométrie reconnaissable entre tous, le CNPS8700 LED. Tout en cuivre et adoptant 2 heatpipes, il se monte sur les sockets 775, 754, 939, 940 et AM2 et pourra être intégré dans des boîtiers relativement fins du type HTPC grâce à sa faible hauteur (moins haut que les versions CNPS9x00). La ventilation est confiée à un 110 mm variant, à l’aide d’un Fanmate (pas de 4 pins), de 1150 à 2300 tr/min suivant l’envie, avec un bruit maximum 33 dB(A)/1 m. Tarif aux environs de 40 €.


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