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Aperçu lors des derniers salons informatiques, Artic Cooling annonce la disponibilité prochaine de son dernier ventirad de grande taille, le Freezer XTREME. Avec ses quatre caloducs et ses 102 ailettes en aluminium (608 g), il dispose d’une surface ailettée conséquente pour dissiper la chaleur dégagée par le processeur sans sourciller. Il est annoncé pour un refroidissement correct (comprendre
Un ventilateur PWM Ø120 mm se place au centre du radiateur pour y faire circuler l’air avec une vitesse de rotation comprise entre 800 et 1500 tr/min, donc relativement peu bruyant en général à ces vitesses là. La compatibilité est assurée pour les sockets LGA 775, 939, AM2 et AM2+. La tarif est correct pour un tel modèle puisqu’il est annoncé à 26 € HT avec la pâte thermique MX2 pré-appliquée sur la base du ventirad, le tout avec une garantie de six ans.

L’organisation 80 Plus, qui s’occupe de tester et de délivrer des certifications sur la qualité des alimentations et de leur rendement en particulier, a récemment mis à jour ses récompenses. Trois niveaux différents sont désormais disponibles en plus du classique 80 Plus. Les valeurs de rendement global à atteindre s’expriment respectivement pour 20, 50 et 100 % de charge :

• 80 Plus normal : 80 % – 80 % – 80 %
• 80 Plus de bronze : 82 % – 85 % – 82 %
• 80 Plus d’argent : 85 % – 88 % – 85 %
• 80 Plus d’or : 87 % – 90 % – 87 %

La dernière née des alimentations Cooler Master, l’UCP 900 W, a donc passé la batterie de tests 80 Plus et se retrouve être la première à bénéficier de cet agrément.

Ceci est rendu possible par l’emploi de composants de bonne qualité (à faible résistance interne), de condensateurs « solides », d’une topologie adaptée pour réduire les pertes de commutation des transistors (montage dit en « active clamp », il était temps…) ainsi qu’un étage supplémentaire pour créer le 3.3 et le 5 V à partir d’un 12 V unique généré par le transformateur contrairement à d’habitude où tout est généré par 3 enroulements distincts sur ce transformateur. C’est finalement un gros VRM à plusieurs sorties alimenté par un unique gros rail 12 V. Dommage cependant que ce soit une alimentation de 900 W inutile pour 99 % des gens et qui va être proposée à un tarif élevé…

Destiné aux cartes Nvidia GeForce 9800 GX2, ce waterblock de 1 kg, pris en sandwich dans la carte, permet d’évacuer la chaleur produite par les deux GPU, les deux VRM et les 16 puces de GDDR qui composent cette carte graphique imposante. En cuivre plaqué au nickel, les structures au dessus des GPU sont des grilles de picots peu fins (~3×3 mm chacun). Le reste est en acrylique et intègre des DEL bleues pour le côté bling-bling et reconnues pour augmenter les performances du produit.

D’après un test rapide sur une 9800 GX2 @ 800/1100/2000, la température des GPU arrive à 45 °C avec 26 °C ambiant et un watercooling « classique ». Il ne faut en effet pas grand-chose avec un watercooling, car les GPU sont moins « difficiles » à refroidir que les CPU (die un peu plus étendu et peu de points chauds du fait de l’architecture). Le tarif est annoncé à 145 $ avec une disponibilité vers mi-juin.

Au tour de Spire de s’aligner sur ses petits camarades et de se mettre à la mode des caloducs exposés avec l’annonce de son dernier ventirad, le BlueStar 1000, uniquement compatible avec les sockets LGA775. Avec ses dimensions de 71x98x123 mm, il intègre quatre caloducs de Ø8 mm relativement serrés au niveau du contact avec l’IHS. La fixation utilise une plaque arrière pour avoir un bon appui.

Son ventilateur Ø92 mm s’occupe du rafraichissement des ailettes en aluminium et il est annoncé très silencieux avec 21 dBA malgré ses 2000 tr/min maxi… Sa meilleure résistance thermique est évaluée à 0.365 °C/W, c’est à dire qu’un CPU dissipant 100 W sera à 36.5 °C au dessus de la température de l’air qui est aspiré par le ventilateur.

L’acheteur d’un Aquagratix X2 destiné aux cartes bi-GPU Radeon HD 3870 a eu la mauvaise surprise de se retrouver avec près de 40 °C d’écart entre les deux GPU en idle (l’un à 29 °C, l’autre à 66 °C), pas terrible pour du watercooling… Le montage était correct, mais en le démontant, l’inspection a révélé une base complétement concave qui ne permet évidemment pas un posage correct sur les deux GPU.

Problème lors de l’usinage ? Il est en effet très facile de déformer du cuivre lors du bridage d’un bloc dans une machine-outil, surtout ici vu la longueur du waterblock. Lors du débridage, après avoir usiné, la pièce revient à sa position initiale grâce à l’élasticité du métal et les surfaces qui étaient planes dans l’étau deviennent n’importe quoi au final. Heureusement, Aquacomputer a un service client compétent et le waterblock sera remplacé directement. Jamais à l’abri d’un défaut, attention…