Moi j'aurais plutôt pensé déshumidifier l'air à l'entrée du compresseur. C'est beaucoup plus simple à gérer et en plus ça évite d'avoir la partie récupération des condensats sous pression. En plus les calculs sont très différents avec de l'air selon la pression et les logiciels classiques ne gèrent pas ça !
Il faut poser une valeur de référence pour envisager la suite du dimensionnement, puis connaître le débit moyen d'air aspiré par le compresseur.
Mettons par exemple un air à 25°C, et 60% d'humidité relative.
Un air avec ces caractéristiques a un point de rosée d'environ 16,7 °C d'après le diagramme de l'air humide. On va se servir de cet excellent outil pour le reste de la démonstration.
Cet air contient par ailleurs ~ 11,9 grammes d'eau par kg d'air.
Il pèse aussi 1,16 gramme par litre d'air, ou 1,16 kg / m3
Pour condenser l'humidité contenue dans cet air , il nous faut donc le faire passer dans un échangeur ou la T° de surface serait d'au moins 16,7°C. Idéalement en dessous pour des questions d'efficacité. Plus l'échangeur sera froid meilleure sera la déshumidification.
Pour connaître la puissance frigorifique à mettre en jeu, on va utiliser Coolpack et son module de calcul de puissance de déshumidification.
Valeurs considérées :
T° entrée échangeur : 25°C / 60% HR
T° sortie échangeur : 7°C.
T° de surface de l'échangeur : 3°C.
Débit volumique : 12 m3 / h ( 200 litres / min ).
La quantité d'eau contenue dans un kg d'air ambiant est de ~ 11,9 gr.
La quantité d'eau évacuée avec ce régime de fonctionnement est de ~ 166 gr/heure ( en clair un verre d'eau aux 2/3 ).
La puissance frigorifique à mettre en place pour ce régime de fonctionnement est d'environ 129W.
L'air en sortie contient ~ 6 gr eau/kg air.
En clair avec ce régime tu enlèves à peu près la moitié de l'eau que tu avais en entrée. C'est autant d'eau qui se retrouvera en moins dans la cuve, et en plus tu diminueras la T° de refoulement du compresseur avec un air plus froid en entrée.
Message édité par Sk_rmouche le jeudi 23 juillet 2015 à 21:00:36