Cooling-Masters
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Règles Rappel : Ici figureront les projets complets et les réalisations personnelles du type Direct on Die (DoD) en cours de fabrication ou fonctionnelles. Pensez sécurité avant toute chose. Veillez à vous munir de lunettes de protection lors des brasures par exemple, de travailler dans un lieu adapté, etc. Pas de chalumeau sur un système qui contient déjà du gaz !


Le Lightchill

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LightniX


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mercredi 06 juillet 2005 à 22:09:39     
Voila, rien que pour vous chers lecteurs l'intégralité de mon TIPE 2005 consacré au refroidissement d'un microprocesseur par machine frigorifique, autrement dit un DoD

Introduction :

La loi empirique de Moore a établit en 1965 une évolution du nombre de transistors dans les microprocesseurs. Or, multiplication du nombre de transistors et chaleur dégagée vont de paire, c’est donc pour cela que depuis les premiers microprocesseurs,
les systèmes de refroidissement ne cessent de devenir de plus en plus imposants.
C’est alors dans cette course à la fréquence et à la performance que s’inscrit mon système de refroidissement par machine frigorifique.




Le choix du système frigorifique dans le refroidissement d’un microprocesseur


 Le dégagement de chaleur du microprocesseur ou pourquoi un processeur chauffe-t-il ?


Comme tout composant électronique, le processeur est soumis à l’effet Joule qui s’exprime comme ceci : P=RI² ou P=UI


Pour un processeur qui en est fait un semi-conducteur, puisque composé essentiellement de silicium, la puissance dissipée peut s’écrire sous la forme (avec C : constante propre à chaque famille de processeur, F : fréquence du processeur et U : tension imposée) : P=CFU²

En outre, il chauffe du fait de son imperfection : des résistances et des capacitances parasites provoquent des pertes par effet joule lors du passage d'un courant, mais il existe aussi des courants de fuites du fait de l’isolation électrique imparfaite.

Des millions de transistors animés d'une haute fréquence provoquent donc beaucoup de pertes.

Ces pertes par effet Joule font alors considérablement chauffer ce microprocesseur qui, pour un fonctionnement nominal, ne supporte uniquement des températures comprises entre - 200°C et 90°C. Au-delà de 90°C, les couches qui le composent s’endommagent et le rendent hors-service.



 Comparatif de plusieurs systèmes de refroidissement


Traditionnellement, dans le refroidissement d’un processeur, on utilise ce qu’on l’on appelle des ventirads, autrement dit un radiateur à ailettes (en cuivre ou en aluminium) surmonté d’un ventilateur.
Parfois certains « bidouilleurs confirmés » utilisent un « watercooling » - refroidissement par eau - qui peut se faire grâce à des échangeurs (encore une fois soit en cuivre, soit en aluminium), placés sur les différents composants de l’ordinateur à refroidir.

Ces solutions sont relativement peu coûteuses et leur rapport encombrement/performances est idéal pour des machines classiques.

Il y a néanmoins une limite à la taille du radiateur : au delà d'une certaine valeur, l'efficacité n'augmente plus. Ceci étant dû au fait que les calories doivent se propager par conduction sur toute la surface du radiateur, et cette propagation est limitée.
La dissipation est proportionnelle à la différence de température qui existe entre le radiateur et le milieu ambiant.

On caractérise le pouvoir de dissipation d'un montage thermique par l'élévation de sa température par rapport au milieu ambiant et ceci pour une puissance dissipée égale à 1W : c'est la résistance thermique de l'élément :

R=(Th - Ti)/P

Cette relation est connue sous le nom de loi d'Ohm thermique.
La dissipation reste donc limitée, et ne se contentera, dans le cas idéal, que d’abaisser la température du composant que l’on veut refroidir à la température ambiante, ce qui n’est pas intéressant en été, par exemple.

Dans notre cas, où l’on recherche le maximum de performances, le rapport encombrement/performances n’est pas notre souci. En effet, en réalisant un tel système, l’encombrement est nécessairement important du fait de la présence d’un compresseur.

Comparé à un refroidissement classique énoncé ci-dessus, ce système ne se contente pas simplement d’évacuer la chaleur dégagée par le processeur pour le ramener à la température ambiante. Il permet en revanche « d’apporter du froid ». Ce terme s’avère être un abus de langage puisqu’en réalité on ne crée pas de froid, on déplace simplement de la chaleur.

Le processeur, étant plus froid que les conditions normales d’utilisation (qui approchent les 40°C), se révèle beaucoup plus docile à l’overclocking.


 L’overclocking

L’overclocking, ou ‘ surfréquençage ’ en français consiste à augmenter la fréquence d’un semi-conducteur (comme un microprocesseur, mais pas nécessairement …), en dépassant les fréquences indiquées par celles du constructeur, dans le but d’augmenter les performances de la machine.

Or, lors de l’opération, les semi-conducteurs chauffent plus qu’à la fréquence d’origine (cette attitude est normale puisque la fréquence d’un semi-conducteur est proportionnelle à la quantité de chaleur qu’il dégage) ce qui limite fréquemment tout overclocking.


 Température et montée en fréquence


La montée en température d'un processeur provoque plus de pertes de données comparé à une utilisation normale.
Cela s'explique par l'augmentation du mouvement brownien des molécules du microprocesseur, qui empêche la bonne circulation des électrons dans le semi-conducteur. Ce qui va donc influer sur la stabilité du processeur.

On peut donc en déduire que chaleur et overclocking ne font pas bon ménage. En effet, lors de l'overclocking, on augmente souvent le voltage afin de pouvoir monter encore plus en fréquence. Mais l'augmentation de voltage s'accompagne inéluctablement d'une augmentation de température. C'est donc dans le cas de gros overclocking que ce système est bien adapté.


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La réalisation du « direct-on-die »


 Descriptif technique

Voici une liste du matériel utilisé lors de la réalisation du projet :
- un compresseur L’unité Hermétique - Tecumseh d’une puissance de ¼ CV
- un condenseur Zern-R-Fin-Cu 2003 (qui est un radiateur de watercooling théoriquement)
- un déshydrateur Little Giant
- un évaporateur en cuivre avec base usinée, réalisée à la machine à commande numérique
- du capillaire 2/8 mm en cuivre d’une longueur d’environ 1.50 m
- un raccord de chaudière en acier inox tressé muni d’embouts et de joints adaptés, le tout soudé grâce à des embouts à souder
- une valve schrader soudée sur le compresseur, pour permettre le remplissage et l’accès à la pression
- des tuyaux en cuivre raccordant le tout
- un ventilateur papst de 120 mm fonctionnant en 220 V



Notons que toutes les soudures sont des brasures à l’argent, étant donné les fortes pressions dans le système, la soudure classique à l’étain étant trop peu résistante.

Pour braser le tout, j’ai utilisé un chalumeau « crocodile » et du propane avec des baguettes d’argent à 6%, faute de chalumeau oxy-acétylène. Il s’est pourtant avéré que les baguettes d’argent fondaient relativement vite.

Pour détecter les fuites, j’ai utilisé du « détect-fuites » Delmo, ce qui m’a permis de voir que le condenseur récupéré à la décharge était troué.


En ce qui concerne l’évaporateur, la base usinée permet de garder le fluide froid plus longtemps dans l’évaporateur. L’échange thermique est, de ce fait plus long, l’efficacité plus grande, tandis que le débit de fluide circulant dans l’évaporateur reste satisfaisant.



- Pour les photos, je vous renvoie au trombinoscope à la fin du topic des éléments utilisés pour la réalisation du système -



 Quelques petits ennuis lors de la réalisation…


Le condenseur que j’avais acheté à la décharge s’est avéré, après vérification au détecte-fuites particulièrement troué. C’est pour cela que mon choix s’est orienté vers le Zern, qui est un radiateur de watercooling à l’origine.
Enfin, il s’est avéré que mon premier évaporateur était hors d’usage après test du fait de sa base trop mince (elle ne résistait pas à la pression).


 Eléments principaux d’un cycle à compression de vapeur :


Un cycle à compression de vapeur comprend essentiellement :

 Un évaporateur dans lequel le fluide frigorigène se vaporise en enlevant une certaine quantité de chaleur aux milieux extérieurs, dans notre cas, il s’agit d’enlever une maximum de chaleur au processeur par l’intermédiaire de l’évaporateur.

 Un compresseur mécanique qui aspire les vapeurs formées dans l’évaporateur, les comprime et les refoule à une pression supérieure en direction du capillaire. Le compresseur absorbe de l’énergie mécanique, qui provient d’une puissance électrique préalablement transformée par un moteur électrique qui se trouve dans le compresseur. Dans notre cas, il comprime le fluide dans le cylindre.

 Un condenseur dans lequel le fluide frigorigène se condense en cédant une certaine quantité de chaleur au milieu extérieur, qui est ici pour nous l’air. Pour garantir un bon échange thermique, on utilise un condenseur à tubes ronds et à ailettes intégralement en cuivre, le tout muni d’un ventilateur de 120mm en 220V.


 Les différentes étapes du fonctionnement de la machine frigorifique


 Vaporisation du fluide : elle se fait à température et pression constante avec absorption d’une quantité de chaleur, ce qui constitue une production de froid.

 Compression adiabatique de la vapeur : elle absorbe un certain travail fourni par une source d’énergie extérieure, qui est ici le moteur électrique du compresseur.

 Condensation du fluide : elle s’opère dans le condenseur, à pression et température constante.

 Détente adiabatique du fluide : Le fluide est liquéfié dans un détenteur ou lors du passage à travers un capillaire.

 Description du fluide frigorigène employé : le propane

Le propane, ou R290, est un fluide frigorigène qui fait partie d’un groupe d’autres fluides (le groupe 3) dont les caractéristiques dominantes sont l’inflammabilité et le pouvoir explosif. Ces fluides ne sont pas, de façon générale, toxiques, il s’agit essentiellement du groupe des hydrocarbures.
Son appellation R290 exprime qu’il possède (3-1)=2 atomes de carbone, (8+1)=9 atomes d’hydrogène et 0 atome de fluor.

Caractéristiques :
 Propane : R290
 Masse molaire : 44.06 g.mol-1
 Température d’ébullition (à 1.013 bar) : - 42.3°C
 Pouvoir réfrigérant : 281.09 kJ.kg-1

Le propane est un fluide peu cher et très facile à trouver qui plus est, assez performant pour la machine. En contrepartie, sa tendance explosive impose un remplissage opéré avec beaucoup de précautions, notamment dans un endroit très aéré - le remplissage s’est fait dans un garage aéré, en plein courant d’air -.

Sur le diagramme ci-dessous, j’ai représenté le cycle de ma machine.





Explication du diagramme :

 La partie AB correspond à la compression.
 La partie BC est en fait le passage donc le condenseur (on y abaisse la température). Cette transformation est isochore. A la sortie du condenseur, le fluide est désormais liquide.
 La partie CD correspond au passage du fluide dans le capillaire, cela abaisse donc sa pression et sa température.
 La partie DA est le passage dans l’évaporateur, où le fluide s’évapore et absorbe l’énergie dissipée par le processeur.




Pour conclure :

Ce système m’a finalement permis d’atteindre une fréquence de 3.2 Ghz avec un simple AMD Athlon 64 3000+, cadencé à 1.8 Ghz à l’origine. L’efficacité d’un tel système n’est donc plus à redémontrer et on peut même songer à un avenir proche où tous les PC en seraient équipés. En revanche, on peut se demander si cette solution est réellement envisageable. En effet, outre ses performances incomparables, l’encombrement reste un défaut majeur en ce qui concerne sa viabilité, tout du moins pour les utilisateurs lambda.
Il faut alors s’interroger sur ce dont chacun a besoin réellement et s’orienter vers des produits adaptés, simple refroidissement par air pour certains, refroidissement par système frigo pour d’autres plus acharnés …


Et maintenant les photos



























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Jaguanimalzz


100K1 Winner :o
Messages : 813

mercredi 06 juillet 2005 à 22:29:14     
merveilleux !! merci beaucoup, j'l'ai pas encore lu mais je vais m'emprésser de le lire, l'an prochain je comptais prendre le meme sujet de TPE
tu as eu combien?
perecastor


Modérateur-faker/Portuguais des iles/父 亲河&a
Messages : 15091

mercredi 06 juillet 2005 à 22:34:42     
bien fais
Jaguanimalzz


100K1 Winner :o
Messages : 813

mercredi 06 juillet 2005 à 22:39:35     
j'ai encore une question, tu était en quelle classe cette année?
Rosco


Administrateur
Messages : 25926

mercredi 06 juillet 2005 à 22:45:45     
Bien mais un peu court, y va pas être content le prof de méca

Une remarque :
QUOTE
On caractérise le pouvoir de dissipation d'un montage thermique par l'élévation de sa température par rapport au milieu ambiant et ceci pour une puissance dissipée égale à 1W : c'est la résistance thermique de l'élément

La Rth n'est pas définie pour 1W, c'est valable qque soit la puissance, le °C/W n'est qu'une unité. Si je prends 10W j'aurais 10 fois mon élévation et ça revient au même (c'est linéaire ds une certaine plage du moment que les fluides ne changent pas trop de proprios physiques) ou alors tu t'es mal exprimé
kissagogo27


Méchant Vieux Râleur
Messages : 28148

jeudi 07 juillet 2005 à 02:47:44     
wé une resistance thermique ou electrique est constante kelkesoit les parametre U ou I
LightniX


Membre
Messages : 110

jeudi 07 juillet 2005 à 08:49:57     
oups
bah en fait cette année j'étais en sup filière PTSI.
Les profs ont demandé de rendre un dossier d'une dizaine de pages sous word en 14, ce que j'ai fait.
Le dossier devait être succint étant donné que la note était basée sur l'oral principalement.

J'ai eu 13, c'est une assez bonne note par rapport à la moyenne qui était de 8
kipkool


Moine tibétin
Messages : 8571

jeudi 07 juillet 2005 à 12:46:36     
nan mais je reve c'est ma tof de flexible la ?je reclame des droits d'auteur



bravo tpe sympa et bref
Tyrou


★ Jet Lag Addict ★
Messages : 21926

jeudi 07 juillet 2005 à 12:48:20     
ce qui est bizzare, c'est qu'on voit sans explication deux condenseurs différents, et que tu mets une photo d'un flexible que tu n'utilise pas

(sinon, j'aime bien ton evapo
kipkool


Moine tibétin
Messages : 8571

jeudi 07 juillet 2005 à 12:51:29     
si il a dit qu'il prenait un flex de chaudiere et c'est ce qu'il y a en tof
Tyrou


★ Jet Lag Addict ★
Messages : 21926

jeudi 07 juillet 2005 à 12:54:09     
euh, non

regarde le dod monté, c'est un flex de charge
kipkool


Moine tibétin
Messages : 8571

jeudi 07 juillet 2005 à 12:58:51     
ué je croyais que c'était l'isolation
LightniX


Membre
Messages : 110

jeudi 07 juillet 2005 à 16:24:22     
En fait le flex de charge était troué de partout, je l'ai finalement remplacé par un raccord de chaudière trouvé à Leroy Merlin qui s'avérait être le même que celui de kipkool

Jme suis pas gêné

Message édité par LightniX le jeudi 07 juillet 2005 à 16:25:20
LightniX


Membre
Messages : 110

jeudi 07 juillet 2005 à 16:26:13     
Sinon pour le condenseur, le noir était aussi troué de partout c'est pour ça que j'ai pris un Zern
SkyMaster


...
Messages : 259

lundi 11 juillet 2005 à 21:37:16     
Sympa comme sujet de TIPE Perso j'suis en spé (je viens enfin de finir mes oraux ) et j'ai fait un projet à base thermosiphon. Sinon y'a qques erreurs dans ton dossier :

QUOTE
" La partie AB correspond à la compression.
 La partie BC est en fait le passage donc le condenseur (on y abaisse la température). Cette transformation est isochore. A la sortie du condenseur, le fluide est désormais liquide.
 La partie CD correspond au passage du fluide dans le capillaire, cela abaisse donc sa pression et sa température.
 La partie DA est le passage dans l’évaporateur, où le fluide s’évapore et absorbe l’énergie dissipée par le processeur."


La transformation BC se fait à pression constante : c'est donc isobare pas isochore.
D'ailleurs le condenseur n'est pas fait pour faire baisser la température : dans le cas idéal où à l'intérieur de celui-ci il y aurait coexistence du fluide sous phases gazeuse et liquide, la température ne pourrait que rester constante. Pour ceux qui ne le savent pas, à une pression donnée, il n'existe qu'une seule température à laquelle la coexistence d'un fluide sous deux phases soit possible. La température reste donc constante tant qu'on est pas arrivé à faire passer tout le fluide sous une phase ou l'autre.

Pour la partie CD, le but est de faire uniquement baisser la pression. Si la température descend dans le capillaire, c'est qu'on a déjà commencé à évaporer avt l'évapo, ce qui n'est pas très positif

Message édité par SkyMaster le lundi 11 juillet 2005 à 21:38:42
Rosco


Administrateur
Messages : 25926

lundi 11 juillet 2005 à 21:50:07     
Oula

OK pour l'isobare (pdc condenso négligeable), par contre la T° n'est pas constante ! Le gaz arrive bien au dessus de sa T° de condensation dans le condenso (sinon on en aurait pas besoin), il y a coexistence de liquide et de gaz mais sur une plage de T° comprise entre la T° d'arrivée et la T° de condensation à la pression donnée (on descend un peu en dessous car on sous-refroidit un peu le liquide de qques degrés en sortie de condenso généralement, une fois qu'il est à l'état liquide, on rentre carrément dans la zone 100% liquide et on ne reste pas sur la courbe de rosée). C'est justement en refroidissant le gaz (de beaucoup ou pas) qu'on est capable de le condenser (à la paroi).

Dans la partie CD (capillo), la pression baisse MAIS la T° aussi puisque les deux sont intimement liés. En sortie de capillo c'est du liquide à -40°C par exemple qui sort alors qu'il y est rentré à 25°C peut être... Evaporer veut pas dire descendre en T° hein et ce qui sort d'un capillaire c'est pas forcèment 100% liquide, y a une faible part gazeuse qui apparait lors du refroidissement (titre de vapeur différent de 0->graphe enthalpique). C'est pas l'évaporation qui refroidit ici, c'est le fait que le liquide soit glacial dans l'évapo, l'ébullition n'est que le résultat d'un état instable du liquide ds ces conditions particulières et c'est elle qui déplace la puissance, ça ne fait pas baisser la T° (vu que ca se réalise à T° constante), y a une nuance. C'est comme un HP, ca ne refroidit rien, ça ne fait que déplacer.
jojo88


Membre
Messages : 535

lundi 11 juillet 2005 à 21:56:33     
Pas mal du tout je dirait même bien

Tien ta le même éteau que moi

Message édité par jojo88 le lundi 11 juillet 2005 à 21:57:24
SkyMaster


...
Messages : 259

lundi 11 juillet 2005 à 22:03:32     
QUOTE (Rosco @ lundi 11 juillet 2005 à 21:50)
Oula

OK pour l'isobare (pdc condenso négligeable), par contre la T° n'est pas constante ! Le gaz arrive bien au dessus de sa T° de condensation dans le condenso (sinon on en aurait pas besoin), il y a coexistence de liquide et de gaz mais sur une plage de T° comprise entre la T° d'arrivée et la T° de condensation à la pression donnée (on descend un peu en dessous car on sous-refroidit un peu le liquide de qques degrés en sortie de condenso généralement). C'est justement en refroidissant le gaz (de beaucoup ou pas) qu'on est capable de le condenser (à la paroi).

Dans la partie CD (capillo), la pression baisse MAIS la T° aussi puisque les deux sont intimement liés. En sortie de capillo c'est du liquide à -40°C par exemple qui sort alors qu'il y est rentré à 25°C peut être... Evaporer veut pas dire descendre en T° hein et ce qui sort d'un capillaire c'est pas 100% liquide, y a une faible part gazeuse qui apparait lors du refroidissement (titre de vapeur différent de 0->graphe enthalpique). C'est pas l'évaporation qui refroidit ici, c'est le fait que le liquide soit glacial dans l'évapo, l'ébullition n'est que le résultat d'un état instable du liquide ds ces conditions particulières pour le garder froid car il n'a pas le choix et c'est elle qui déplace la puissance, ça ne fait pas baisser la T° (vu que ca se réalise à T° constant), y a une nuance. C'est comme un HP, ca ne refroidit rien, ça ne fait que déplacer.

Dis t'as pas lu ma mention spéciale : "dans le cas idéal"

Ce que je voulais dire c'est que quand j'ai étudié le cycle de cette machine thermique de façon théorique tout était bien séparé : un détendeur juste pour faire baisser la pression, et un condenseur juste pour faire changer de phase ! Bon bien sûr comme tu fais bien de le rappeler c'est pas du tout semblable au cas réel mais dans le cadre d'un TIPE j'aurais pensé qu'ils auraient préféré avoir un truc qui cadre plus avec le cours quoi
Rosco


Administrateur
Messages : 25926

lundi 11 juillet 2005 à 22:09:16     
Bah même dans le cas théorique, on sort pas du compresso avec la T° de condensation, ça voudrait dire qu'on pourrait être directement liquide en sortie si on veut. Avec ça ca va être explicite :

De A à B la vapeur se refroidit puis condense seulement après et toi tu en fais abstraction :

Et encore c'est qu'un schéma de principe car en réalité tout est mélangé dans un vrai condenso, les transitions sont pas aussi nettes, y a de la condensation un peu partout et du gaz aussi. Autant faire un truc "réel" vu qu'il réalise le circuit pour le montrer aux profs
SkyMaster


...
Messages : 259

lundi 11 juillet 2005 à 22:27:01     
Vi ton schéma est nickel bien compris . Mais le fait est que moi je fais abstraction de rien, c'est mon cours qui fait l'abstraction

Par contre pour la partie concernant le capillaire c'est vrai qu'il mentionnait la baisse de pression ET de température (de toutes façons on peut effectivement pas avoir baisse de pression sans chgmt de température), là j'avoue que j'avais pas pensé à ça

Par contre ça j'ai absolument rien compris
QUOTE
ce qui sort d'un capillaire c'est pas 100% liquide, y a une faible part gazeuse qui apparait lors du refroidissement (titre de vapeur différent de 0->graphe enthalpique). C'est pas l'évaporation qui refroidit ici, c'est le fait que le liquide soit glacial dans l'évapo, l'ébullition n'est que le résultat d'un état instable du liquide ds ces conditions particulières pour le garder froid car il n'a pas le choix et c'est elle qui déplace la puissance, ça ne fait pas baisser la T° (vu que ca se réalise à T° constant), y a une nuance. C'est comme un HP, ca ne refroidit rien, ça ne fait que déplacer.

Enfin c ptet pas encore à ma portée aussi


Edit : sinon g pas dit qu'évaporer c'était faire baisser la température...Mais ça peut revenir au même. Evaporer c absorber une certaine quantité de chaleur. Dans le cas de processeur ça correspond bien à le refroidir nan ? L'évaporation se fait à température constante, et la quantité de chaleur donnée par le cpu est consommée par le changement de phase du fluide. Donc la température du cpu se rapproche de celle d'évaporation...Si ça c'est pas faire baisser la température....

Message édité par SkyMaster le lundi 11 juillet 2005 à 22:33:56
Rosco


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Messages : 25926

lundi 11 juillet 2005 à 22:31:06     
Bah le froid est là parce que du fluide froid rentre dans l'évapo par le capillo, pas à cause de l'ébullition.
SkyMaster


...
Messages : 259

lundi 11 juillet 2005 à 22:34:52     
QUOTE (Rosco @ lundi 11 juillet 2005 à 22:31)
Bah le froid est là parce que du fluide froid rentre dans l'évapo par le capillo, pas à cause de l'ébullition.

Elle sert à quoi alors l'ébullition ? C pour faire joli ?
Rosco


Administrateur
Messages : 25926

lundi 11 juillet 2005 à 22:37:17     
Bah en se faisant l'ébullition transporte de l'énergie (celle transmise par le proco), c'est comme un HP. Le liquide reste à T° constante tout comme l'eau chauffée qui bout, sauf que c'est dans le négatif et alimenté en continu par le capillo c'est tout. Si on n'injectait pas de puissance, le liquide resterait froid sans bouillir dans l'avapo, comme le LN2 dans son container hyper isolé.
SkyMaster


...
Messages : 259

lundi 11 juillet 2005 à 22:41:03     
QUOTE (Rosco @ lundi 11 juillet 2005 à 22:31)
Bah le froid est là parce que du fluide froid rentre dans l'évapo par le capillo, pas à cause de l'ébullition.

Attends je crois que je commence à comprendre ton truc

QUOTE
ça ne fait pas baisser la T° (vu que ca se réalise à T° constant), y a une nuance


C'est exactement ce que je viens de mettre dans mon édit du post précédent nan ?
En fait ce que je dis c que le processeur chauffe, amène le fluide à sa température d'ébullition, puis il calque sa température sur la température d'ébullition tant qu'il y a changement de phase. C'est bien ça ?
Rosco


Administrateur
Messages : 25926

lundi 11 juillet 2005 à 22:43:14     
En fait ça bout localement à la paroi car les conditions de T° qui changent (base + chaude que le liquide) font que le liquide se retrouve instable (il n'existe pas sous forme liquide aux conditions qui règnent à la paroi) et pour retrouver son équilibre thermodynamique, il est contraint de se vaporiser en partie car le seul état viable est l'état vapeur, c'est totalement stable à une température + élevée.
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