19 avril 2024

Pompe Innovatek HPPS+ V2 – Page 2

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Pompe Innovatek HPPS+ V2 – Page 2/7Rédigé par David D. – 30/12/2005
Catégorie : Watercooling

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Présentation de la Eheim HPPS+ V2

Le petit paquet, à l’effigie d’Innovatek, est bien protecteur vis-à-vis des chocs (toujours utile, car on ne sait pas ce qu’il se passe lors du transport). Il contient la pompe, un embout à visser du type Plug’n Cool avec un filetage 1/8″ pour mettre en sortie de pompe et un connecteur ATX pour démarrer l’alimentation à vide afin de purger du circuit en toute tranquillité.

Quoi de plus ressemblant qu’une Eheim à une autre Eheim ? Ce n’est que le châssis d’une Eheim 1046 auquel on a greffé un compartiment arrière contenant l’électronique. Il suffit d’y brancher un connecteur Molex classique pour l’alimenter en 12 V.

La comparaison avec sa petite soeur, l’Eheim 1046 normale, montre bien la ressemblance. A côté d’une Laing DDC, elle fait un peu grosse (130x55x65 mm), mais c’est tout de même l’une des moins volumineuses en comparaison de la Eheim 1048 par exemple. Innovatek ne fournit aucun embout pour l’entrée, car ils espèrent que le consommateur prendra aussi leur réservoir qui se monte directement sur la grosse entrée. Si vous n’en voulez pas, il vous faudra trouver un embout fileté en 1/2″ pour pouvoir monter le tuyau.

La mécanique est strictement la même que pour une Eheim 1046. La géométrie du rotor ou de la volute ne change pas, on alimente juste le stator en 12 V alternatif. L’axe et les 2 paliers pour soutenir le rotor sont toujours en matériaux céramiques extrêmement durs pour la longévité. Ca permet à Innovatek d’affirmer que la durée de vie est de 10 ans en 24/24.

Cette durée de vie annoncée est aussi due au fait que, selon Innovatek, les tolérances sur le diamètre de l’axe de rotation sont plus serrées, car on tourne avec de l’eau claire et non pas de l’eau d’aquarium remplie de saletés. En d’autres termes, le jeu entre l’axe et les paliers est plus faible que sur une Eheim normale. Ca limite les vibrations et donc moins d’usure au cours du temps. Néanmoins, en mesurant précisément avec un palmer au 1/100ème le diamètre des axes, on ne trouve pas de différence. Elle se situe sûrement au niveau du diamètre de passage des paliers, ce qui est impossible à vérifier ici.

De plus, Innovatek nous épargne ce qu’on appelle le « mod téflon » sur les Eheim, qui consiste à empêcher les pales en plastique de tourner de 180° par rapport au rotor afin d’éviter du bruit et des claquements. Cette petite rotation est faite sur les Eheim 230 V pour qu’elle démarre sans problème car le couple est faible au départ et les pales exercent un certain couple résistant à cause de l’eau, ce qui évite qu’elles ne broutent au démarrage (pas le temps de suivre le champ magnétique tournant). Ici, c’est inutile car le microcontrôleur gère constamment la rotation et détecte les problèmes, auquel cas il reprend la séquence de démarrage du début et la pompe repart. Le démarrage se fait en douceur pour accrocher magnétiquement le rotor.

La partie électronique supplémentaire par rapport à une Eheim 230 V se trouve dans le capot arrière rapporté. Attention, elle n’est pas immergeable contrairement aux versions 230 V ! A partir du 12 V continu, on fabrique tout simplement un courant et une tension alternatifs grâce à quatre transistors, pilotés par un microcontrôleur. En fonctionnant 2 par 2, les transistors permettent l’envoi de la puissance vers le stator de la pompe, c’est un montage utilisant un design en « pont en H ». Les transistors sont à technologie MOSFET et de marque Infineon avec 2 modèles 08P06P et 2 modèles 2N0680. Le contrôleur est un PIC12F629 (celui au point jaune) et il est programmé, avec le peu de mémoire qu’il possède, pour gérer la rotation.

La pompe est, en quelque sorte, « intelligente » car la vitesse de rotation s’adapte au circuit. Avec une Eheim normale, la vitesse de rotation est fixe à 3000 tr/min (50 Hz) et le débit diminue lorsque la restriction du circuit augmente. Dans le cas de la HPPS+, le contrôleur va détecter cela et faire tourner plus ou moins vite le rotor pour essayer de maintenir le débit le plus adapté à la situation. Tourner vite tout le temps dans un circuit très peu restrictif ne sert pas à grand chose, la pompe va mouliner, faire plus de bruit, tout ça pour un gain faible sur le débit.

Par défaut, c’est ce mode « intelligent » qui est proposé. Pour les plus bricoleurs, on peut imposer la fréquence de rotation du rotor en établissant des ponts électriques sur les points de soudure notés J1 et J2. Il s’agit simplement de mettre 2 liaisons, qui sont utilisées par le contrôleur, à la masse en reliant les 2 points suivant la fréquence que l’on a choisi. On peut imposer du 50, 66 ou 72 Hz suivant l’état de J1 et J2 (ON ou OFF) avec les possibilités notées dans le petit tableau sur le PCB. Cela équivaut respectivement à une vitesse de rotation de 3000, 3960 ou 4320 tr/min.

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