28 mars 2024

Swiftech APEX Vs APEX Ultra – Page 3

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Swiftech APEX Vs APEX Ultra – Page 3/11Rédigé par David D. – 17/12/2005
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Présentation du kit2 – Waterblock Storm (kit H2O-APEX)3 – Waterblock Apogee (kit H2O-220 APEX Ultra)4 – Storm et Apogee ensemble5 – Reste des éléments6 – Reste des éléments (suite)7 – Installation des waterblocks8 – Configuration et méthodes de mesure9 – Résultats obtenus sur les débits et le bruit10 – Résultats obtenus sur les températures11 – Conclusions Page suivante »
Waterblock Apogee (kit H2O-220 APEX Ultra)

L’Apogee est donc le nouveau waterblock inclus dans les kits Swiftech. Il a été fait pour réduire les coûts de production car on vient de voir que le Storm est coûteux à fabriquer vu le nombre de phases et la durée d’usinage qu’il nécessite. L’Apogee permet de réduire de 40 % les coûts de fabrication par rapport au Storm, c’est assez conséquent.

Le design général est très similaire avec toujours la même plaque chromée pour la fixation. Il est aussi fourni avec les mêmes accessoires pour les embouts 1/2″ et 3/8″ et dispose de toute la visserie très complète pour chacun des sockets.

La structure interne de la base est en fait une réduction d’échelle de celle du MCW55. La diminution des échelles tend quasiment toujours vers une augmentation des performances thermiques car le coefficient de convection augmente inévitablement. Autrement dit, plus la géométrie est fine, plus c’est efficace, mais plus c’est embêtant à produire. On peut tout à fait imaginer que Swiftech poursuivra peut-être dans cette voie pour améliorer encore plus les performances globales, qui sait…

La base 50×50 mm en cuivre C110 a une épaisseur de 3 mm, les picots usinés font 4 mm de hauteur et les canaux font 1 mm de largeur (usinés avec des fraises scies). Il pèse 185 grammes avec les embouts. La géométrie se rapproche d’une topologie « elliptic staggered » que l’on décrivait dans le dossier des waterblocks à minicanaux. Vu la forme des picots et l’emplacement des embouts, la perte de charge est limitée puisqu’ils sont orientées dans le sens du flux d’eau. Cette géométrie est généralement plus efficace que de longues ailettes car elle permet de limiter la formation de la couche limite en la brisant à chaque arête vive.

La base en cuivre est ici très propre et sans aucun copeau car quelques personnes ont eu des petits soucis de qualité à ce niveau. Le contrôle a donc été renforcé sur cette partie-là car les copeaux sont très petits et logés entre les picots, donc très difficiles d’accès. Néanmoins, ils sont normalement accrochés à la base et ne partiront pas, il faut forcer avec un outil très fin pour les enlever. Le fait d’avoir une découpe avec un angle à 45° sur la base, laisse apparaître irrémédiablement certaines parties extrêmement fines sur les bords et le cuivre plie sous la contrainte. Et comme tout usinage, il est alors nécessaire d’ébavurer car les fraises peuvent laisser des copeaux, surtout dans du cuivre assez ductile.

La partie supérieure n’est plus usinée, mais moulée en résine plastique pour limiter aussi les coûts. Il suffit de faire un moule (le plus cher dans l’histoire) et on peut en faire autant qu’on veut ensuite pour de la moyenne série. Ce couvercle ne présente pas de défauts, tout est bien lisse et brillant. En mesurant les épaisseurs, on a un couvercle qui fait 5.5 mm en épaisseur et il est creusé de 4 mm pour laisser la place aux picots, ça laisse 1.5 mm pour la paroi supérieure. Celle-ci est encore réduite à cause de la forme en entonnoir très prononcée à la sortie des embouts pour répartir le fluide donc il y a un endroit où l’épaisseur est par conséquent plus fine.

L’étanchéité entre la base et le couvercle se fait typiquement avec un joint torique monté dans une gorge. Là aussi, la base est choyée avec un traitement par polissage sur une machine adaptée pour être très plane et sans aucun défaut.

Les embouts en nylon employés ont un long filetage, ce qui fait qu’ils sont très haut perchés sur le couvercle car le waterblock en lui-même est très fin (8 mm sans la plaque de fixation). On a aussi le choix entre des embouts pour tuyau 12 mm ou 10 mm interne. Or, on aurait pu penser que les embouts pour le tuyau 10 mm donneraient une vitesse de jet plus grande du fait du diamètre restreint donc potentiellement de meilleures performances, mais il n’en est rien car, à la base du filetage, le diamètre est le même que pour les embouts pour tuyau 12 mm. On ne gagne donc strictement rien et au contraire on réduit légèrement le débit dans la boucle de refroidissement. Leur étanchéité se fait aussi grâce à des joints toriques (filetage droit pour ne pas engendrer de contraintes sur le diamètre lors du vissage).

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