28 mars 2024

Comparatif de pompes II – Page 7

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Comparatif de pompes II – Page 7/18Rédigé par David D. – 21/09/2005
Catégorie : Watercooling

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Asetek Waterchill Xtreme

  • Vitesse de rotation : 2880-3780 tr/min
  • Tension de fonctionnement : 12 V
  • Fluides utilisables : tous types
  • Durée de vie moteur estimée : N/A
  • Débit maxi atteignable : 1020 L/h
  • Pression maxi atteignable : 2,4 mH2O
  • Poids : 668 gr
  • Garantie : 2 ans
  • Connectique électrique : Molex standard 4 pins
  • Prix indicatif : 100 €

On termine les présentations avec la nouvelle pompe Asetek, la Waterchill Xtreme 12 V avec réservoir. Elle se veut un peu différente de ce qui existe actuellement, car elle est pilotable par logiciel grâce à une liaison USB. A noter que ce raccordement n’est pas obligatoire, car la pompe démarre à sa vitesse d’origine (3000 tr/min) lorsqu’on met une Molex toute seule.

Le modèle testé est la version Xtreme avec réservoir tournant au maximum à 3780 tr/min. Il existe aussi une version standard, non réglable en vitesse, et tournant simplement à 3000 tr/min. La version Xtreme n’est qu’une version « overclockée » si l’on veut, car on changera effectivement sa fréquence d’alimentation. Les options possibles sont tellement nombreuses (couleurs, embouts, etc.) que le mieux est d’aller les voir directement sur cette page.

Première chose frappante lors du déballage, elle est vraiment imposante. C’est la plus grosse de ce comparatif avec 16 cm de longueur, 7 cm de largeur et 9 cm de hauteur hors embouts, c’est environ la taille d’une Eheim 1250. Il va vraiment falloir faire de la place dans la tour si on souhaite l’intégrer au circuit, mais il ne faut oublier qu’un réservoir étant intégré, cela limite l’achat et la mise en place d’autre chose…

Le reste du kit est complet et l’on a droit à 2 sondes de températures (thermistances CTN 10 Kohm), un cordon USB, le CD avec le logiciel, un petit manuel en français, une seringue contenant du water wetter (anticorrosion + anti algues), un fil électrique pour démarrer l’alimentation à la main lors du premier remplissage et 2 pads autocollants pour caler les sondes. Du tuyau de 10 et de 12 mm était fourni dans mon kit, mais ça n’est pas compris dans un colis normal :

Une fois le réservoir avant désolidarisé de la pompe, on s’aperçoit que celle-ci ressemble étrangement à l’ancien modèle SACEM L35 des kits précédents. Il s’agit d’une modification de la pompe pour l’adapter au 12 V comme pour la Eheim HPPS. Le réservoir n’occupe en fait qu’une petite partie à l’avant (130 mL) et on le remplit via un bouchon quart de tour aidé d’un joint torique pour l’étanchéité. Pour l’entrée du fluide, un tube va jusqu’au fond du réservoir pour déboucher sous le niveau de l’eau et éviter ainsi les bruits de clapotis. En fonctionnement, rien à redire, le réservoir fait bien son travail pour purger l’air du circuit.

Les embouts sont des raccords de type Plug’n Cool pour du tube 10 mm ou 12 mm externe suivant ce que l’on a. L’accouplement entre la pompe et le réservoir est étanchéifié une fois de plus avec un joint torique sur le diamètre lorsqu’on emboîte les deux parties. Pour les jackys, un emplacement est prévu pour éclairer le réservoir à l’aide d’une DEL en option.

Asetek a développé un PCB qui permet d’alimenter la pompe et de gérer la connexion USB, les 2 sondes de températures (résolution 0,5 °C), la DEL optionnelle, un LCD optionnel et 2 canaux de 24 W maximum chacun destinés à la régulation de plusieurs ventilateurs, le tout pilotable directement sous Windows XP ou 2k. En démontant l’arrière, on voit bien le noyage dans la résine de l’intérieur de la pompe (typique pour les pompes d’aquariums) pour éviter les courts-circuits quand on immerge une pompe. La Waterchill 12 V n’est bien évidemment pas immergeable ici.

Le fil vert, relié au blindage électromagnétique du stator, est à brancher à la masse (à la carcasse), mais les tests ne montrent aucune différence sur l’influence que le champ a sur un écran CRT par exemple. L’électronique de cette pompe est différente des autres pompes brushless à commutation électronique du comparatif. Le moteur est piloté par une puce TPIC017B qui n’est qu’un pont en H à quatre transistors MOSFET permettant le passage d’un courant jusqu’à 3 A, donc amplement suffisant. Sa température de fonctionnement mesurée avoisine les 50 °C dans des conditions normales à 3000 tr/min. Le moteur est en fait alimenté comme une pompe d’aquarium fonctionnant en 50 Hz (vitesse du champ tournant) sauf que l’on envoie du 12 V et non pas du 230 V au stator.

La Waterchill Xtreme est une machine synchrone qui reste toujours à la même vitesse de rotation quelle que soit la restriction du circuit. Il n’y a pas d’augmentation de bruit lorsque le débit diminue, car le rotor n’accélère pas. Par défaut, on mesure une fréquence d’alimentation du stator de 50,08 Hz (recréé à partir du courant continu grâce au pont en H), soit 3005 tr/min. Il suffit de faire varier cette fréquence légèrement (sous Windows) pour imposer la vitesse de rotation désirée et la faire tourner plus ou moins vite, c’est à dire de 43 Hz pour 2880 tr/min à 68 Hz pour 3780 tr/min.

La pompe met environ vingt secondes pour passer de sa vitesse minimale à maximale si l’on décide brusquement de la changer. Ca évite de perdre l’accrochage magnétique du rotor si le champ tournant accélère trop brutalement. Néanmoins, cela s’est quand même produit quelques fois et le rotor ne savait plus où donner de la tête. La pompe se met alors à brouter et à vibrer fortement, car le rotor change très vite de sens plusieurs fois avant de retrouver le bon chemin.

Cette pompe a besoin de 5 V et de 12 V pour fonctionner. Le 5 V ne sert qu’à alimenter l’électronique et la demande en puissance est négligeable puisque le courant sur le 5 V est mesuré à 19 mA seulement (0,09 W). Les ventilateurs se serviront sur le 12 V en plus de la pompe et leur tension sera hachée pour en baisser la valeur moyenne et ralentir leur vitesse de rotation.

Le démontage du rotor laisse entrevoir une mécanique basique de pompe d’aquarium sans optimisation géométrique d’aucune sorte, sans rotor fermé ou pales incurvées. L’axe est en acier et la partie en contact avec cet axe n’est qu’en plastique, Asetek ayant comme objectif une durée de vie mécanique pour la pompe d’au moins 2 ans. On peut mieux faire à ce niveau…

Le logiciel est fourni sur CD, mais il est préférable de télécharger la dernière version dans la section support du site web d’Asetek (actuellement en version 1.4.8). Au premier branchement de la pompe, Windows la reconnaît et installe un driver générique pour la gérer (ça semble capricieux parfois). Un driver officiel est néanmoins présent avec le logiciel, mais il n’est pas nécessaire de le changer. Le rapatriement des données se fait alors toutes les secondes environ.

Le logiciel est encore assez basique, car c’est principalement de la visualisation une fois qu’on a choisi ses paramètres, mais il s’étoffe à chaque nouvelle version. Actuellement, on peut régler les ventilateurs de 0 à 100 % par pas de 1 %, régler la pompe de 2880 tr/min à 3780 tr/min par pas de 60 tr/min (soit 1 Hz), voir les températures (correctes à 0,5 °C près par rapport à un thermocouple étalonné), avoir le régime des ventilateurs et gérer aussi toutes les options que l’on peut greffer sur le contrôleur. Des profils peuvent être créés et rappelés pour garder des réglages prédéfinis suivant la situation du moment. On a ainsi une vue globale de son système de watercooling, le tout géré facilement par un logiciel.

Pour les versions à venir, on peut tout envisager puisque ce n’est que de la programmation et on a accès à toutes les grandeurs nécessaires. On pourrait y intégrer des alarmes, une régulation automatique de la pompe et des ventilateurs en fonction des températures données par les sondes par exemple (thermorégulation). La nouvelle version du logiciel est bien plus réactive que les anciennes qui avaient tendance à geler très vite au moindre changement de paramètre. Bref, il faut laisser un peu de temps au programmeur d’améliorer tout ça.

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