19 mars 2024

Waterblocks à caloduc TTIC – Page 7

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Waterblocks à caloduc TTIC – Page 7/11Rédigé par David D. – 23/05/2005
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Petits rappels sur la technologie3 – Présentation des NPH-WB 478-1 et 478-34 – Qualité des waterblocks NPH-WB5 – Montage des waterblocks et surprises…6 – Méthodologie et prises de mesures7 – Pertes de charge8 – Performances thermiques9 – Performances thermiques (suite)10 – Performances thermiques (suite)11 – Conclusions Page suivante »
Pertes de charge

Les pertes de charges indiquent si un waterblock est restrictif ou non. Pour les relever, on utilise le débitmètre et un manomètre différentiel pour obtenir l’écart de pression statique entre l’entrée et la sortie de l’élément considéré. En imposant un débit connu, on établit la courbe de perte de charge de l’élément seul sur la plus large plage de débit possible.

Les pertes de charges sont mesurées en utilisant les adaptateurs fournis pour avoir les conditions réelles d’utilisation du fabricant. Il est évident que ces éléments minuscules engendrent des pertes qui brident inutilement le débit et compliquent d’ailleurs la mise en place. On ne peut malheureusement pas tester directement avec des raccords plus gros, car il faudrait pour cela tout débraser. Pour s’en convaincre, des mesures sans les adaptateurs sont aussi réalisées pour avoir les pertes de charge qu’ils engendrent à eux seuls.

Pour avoir quelques repères utiles, on inclut les pertes de charge du waterblock 1A-Cooling HV3 et du Swiftech MCW6000 mesurées dans les précédents dossiers. On introduira aussi la mesure, notée « inversion », qui est celle obtenue en inversant simplement l’entrée et la sortie du waterblock, juste pour voir. Après compilation des mesures, on obtient ce graphique ci-dessous.

Comme on pouvait s’y attendre, les pertes de charge des NPH sont relativement élevées si on prend comme référence le 1A-HV3, que l’on peut qualifier de très restrictif, même s’il existe encore plus contraignant. Il sera donc déjà impossible d’avoir plus de 160 L/h (intersection des courbes) dans un circuit comprenant uniquement le waterblock 478-1 ou 478-3 accompagné d’une Laing DDC, l’une des pompes les plus puissantes.

On remarque que les deux waterblocks complets avec leurs adaptateurs ont une perte de charge très similaire malgré leur grande différence de taille. Le NPH 478-3 fait trois fois la taille du NPH 478-1, donc 200 % de trajet spiralé en plus et malgré tout sa perte de charge n’a que peu bougé (+25 cmH2O à 150 L/h). Cela signifie simplement que le trajet interne n’est pas le facteur le plus pénalisant, il se fait en douceur dans une section de canal raisonnable.

Pour voir l’influence des tuyaux montés sur les deux adaptateurs de diamètre 4 mm interne, on les enlève pour brancher directement les prises de pression sur les embouts. Malgré leur faible longueur, la perte de charge diminue cette fois-ci plus sérieusement avec près de 100 cmH2O à 150 L/h, c’est à dire 30 % de moins. Cela se traduira par une hausse d’environ 30 L/h dans un circuit utilisant une pompe Laing DDC. Le dernier point handicapant concerne les 2 embouts dont le diamètre de passage n’est que d’un peu moins de 4 mm, car ils représentent un véritable goulet d’étranglement.

Et enfin, il faut noter que l’inversion des entrées-sorties n’apporte aucune amélioration et au contraire la perte de charge grimpe légèrement. Le sens de circulation de l’eau autour de la colonne n’a pas vraiment d’importance. Le trajet étant symétrique (spirale ascendante ou descendante) et la température de l’eau entre l’entrée et la sortie grimpant de moins de 2 °C suivant la puissance dissipée et le débit, on peut considérer que la paroi externe du caloduc sera soumise à une même température de fluide tout le long du parcours. La vapeur à l’intérieur condensera partout à la fois en se répartissant automatiquement.

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