28 mars 2024

Comparatif de pompes Laing – Page 7

BDD Phase-Change
Compresseurs
Condenseurs
Evaporateurs
Réfrigérants
Systèmes frigo


Catégories de dossiers
Aircooling
Alimentations
Boîtiers
Extreme-Cooling
Hardware
Phase-Change
Watercooling


Derniers dossiers
Nanofluides, l'efficacité à la hausseSwiftech Apogee GTTagan Dual Engine 500 W8800GTX SLI & QX6700 Extreme O/C


Comparatif de pompes Laing – Page 7/10Rédigé par David D. – 06/10/2004
Catégorie : Watercooling

« Page précédente 1 – Introduction2 – Considérations sur le choix d’une pompe3 – Présentation de la Laing DDC4 – Présentation de la Dangerden DD12V-D45 – Présentation de la Eheim 1046 et 10486 – Caractéristiques mécaniques et hydrauliques7 – Mesures du débit dans 2 circuits exemples8 – Consommations électriques9 – Nuisances sonores et interférences électromagnétiques10 – Conclusions Page suivante »
Mesures du débit dans 2 circuits exemples

Le but de ces mesures est de déterminer dans deux circuits distincts, l’un très restrictif et l’autre beaucoup moins, la différence de débit occasionnée par un simple changement de pompe. Pour ne pas introduire d’éléments de mesures perturbateurs dans le circuit comme un débitmètre, on va mesurer le débit de manière indirecte et non intrusive en relevant la perte de charge entre l’entrée et la sortie du waterblock. En ayant au préalable relevé sa courbe de perte de charge en fonction du débit grâce au débitmètre et à un manomètre différentiel, on peut facilement remonter au débit qui traverse cet élément dans le circuit étudié. Les tests se feront avec de l’eau déminéralisée et à une température ambiante de 23 °C.

Pour avoir une vision la plus large possible des capacités des pompes, on va tester deux circuits représentant un peu les extrêmes qu’on puisse avoir chez soi. Les deux circuits proposés sont les suivants :

  • un circuit restrictif : un waterblock 1A-HV3, un radiateur BlackLord 120 (tubes ronds) et 1.2 m de tuyaux 8/11 mm
  • un circuit peu restrictif : un waterblock Zytrablock, un radiateur de type BIX2 (tubes plats) et 1.3 m de tuyaux 12/16 mm

L’opération suivante consiste à capturer la perte de charge des deux waterblocks choisis pour la suite des mesures.

Maintenant qu’on possède les huit valeurs distinctes des pertes de charge des deux waterblocks pour chaque circuit après avoir testé les quatre pompes l’une après l’autre, on peut les convertir en débit grâce à la courbe du waterblock juste au dessus. On obtient ainsi un graphique résumant les débits réels qui circulent dans chaque situation.

On voit aisément la distinction entre un circuit dit à « haut débit » et un circuit dit à « bas débit » ici. La Dangerden D4 est de loin la plus puissante des quatre pour n’importe quel circuit, suivi de près par la DDC qui montre ici son handicap à ne pas pouvoir sortir un débit soutenu à faible restriction. La suprématie des pompes à pression élevée prend tout son sens avec tous les types de circuits. On le voit bien avec les écarts entre les Eheim et les deux autres pompes pour le circuit contenant le 1A-HV3, mais aussi avec l’autre type de circuit. Les commentaires du genre « pour un circuit peu restrictif, c’est le débit de la pompe qui compte » sont faux puisque du débit sans pression pour le faire passer ça ne vaut rien !

Avec ces débits réels, on peut maintenant faire l’opération inverse qui consiste à placer ses débits sur les courbes de pompe correspondantes pour avoir l’allure de la perte de charge totale du circuit. Si les mesures sont bien effectuées, tous les points d’un même circuit doivent être positionnés suivant une courbe d’allure quadratique (dans le domaine turbulent) conformément à la mécanique des fluides. Cette courbe sera obtenue par régression polynomiale directement sous Excel. On voit ainsi très visuellement d’où viennent les différences de débit et leurs importances.

Le tracé de ces deux courbes de circuit permet maintenant de savoir le débit que l’on obtiendrait pour n’importe quelle pompe disponible et ainsi la choisir en conséquence suivant ses envies. Il suffit de tracer la courbe de pompe donnée par le constructeur, à défaut d’avoir la réelle, puis de regarder son point d’intersection avec la courbe du circuit. On obtient ainsi une très bonne estimation du débit réel qui circulera dans le circuit avant même de l’avoir dans les mains.

On peut donner une petite idée visuelle de la différence de débit sur un waterblock peu restrictif (proto 0.5mm) en prenant des conditions identiques, puis en observant les jets d’eau générés. On prend les deux pompes extrêmes avec la Dangerden D4 et la Eheim 1046 pour voir que la D4 pousse nettement plus fort. Elle se révèlera très bien pour obtenir des jets d’eau rapides dans certains waterblocks à impacts de jet par exemple.

Nous ne donnerons pas de valeurs sur la baisse de température occasionnée par un débit plus important ou l’overclocking qui en découle, car ils dépendent du processeur, de la puissance dissipée, du waterblock et de tout le reste du circuit. La baisse peut aller de 0 à 5 °C environ suivant ce qu’on utilise. Au delà de 400 L/h environ, les gains obtenus s’amenuisent de toute façon.

« Page précédente 1 – Introduction2 – Considérations sur le choix d’une pompe3 – Présentation de la Laing DDC4 – Présentation de la Dangerden DD12V-D45 – Présentation de la Eheim 1046 et 10486 – Caractéristiques mécaniques et hydrauliques7 – Mesures du débit dans 2 circuits exemples8 – Consommations électriques9 – Nuisances sonores et interférences électromagnétiques10 – Conclusions Page suivante »

©2003-2019 Cooling-Masters.com. Tous droits réservés.